00:00
Handel - Le triomphe du temps et de la désillusion
Emmanuelle Haim dirige Le Concert d’Astrée dans une interprétation d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno (Le triomphe du temps et de la désillusion), un oratorio à deux voix de G. F. Haendel. L’œuvre, dont le libretto est signé par Benedetto Pamphili, a été créée à Rome en 1707. Le metteur en scène Krzysztof Warlikowski propose une version profonde et tendre de ce premier oratorio de Haendel, créé alors que le compositeur n’avait que 22 ans. Le Temps et la Désillusion, les personnages principaux de l’histoire, tentent de convaincre la Beauté d’abandonner le Plaisir pour accéder à des gratifications moins fugaces. Cette version d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno enregistrée au Festival d’Aix-en-Provence en 2016 met en vedette Sabine Devieilhe, qui impressionne encore une fois par sa technique, sa portée et son timbre, tout particulièrement lors de ses harmonies magnifiques avec Franco Fagioli. Les autres solistes sont Michael Spyres et Sara Mingardo.
02:18
Gala from Berlin 1998 - Songs of Love and Desire
L’amour est le thème central de l’édition 1998 du gala du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Puisque peu de compositeurs ont su décrire l’amour en musique comme Mozart et Verdi, maestro Claudio Abbado a sélectionné deux des plus grands interprètes actuels de leur œuvre, Christine Schäfer et Simon Keenlyside, comme têtes d’affiche de ce gala traditionnel. L’Argentin Marcelo Álvarez – que plusieurs comparent à un jeune Placido Domingo – livre des extraits de grandes œuvres du répertoire ténor, et la prima donna italienne Mirella Freni clôt la soirée avec une performance à couper le souffle de la scène de la lettre de l’opéra Eugène Onéguine de Tchaïkovski.
03:49
Œuvres de Mozart et de Sarti
Le chef d’orchestre italien Mattia Rondelli dirige l’Orchestra dell’Opera Carlo Felice Genova et la soprano Barbara Massaro dans un concert composé d’œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart et de Giuseppe Sarti. Le programme regroupe la Symphonie no 5 en si bémol majeur, K. 22, de Mozart; « Domine Deus » tirée de Gloria in excelsis de Sarti (révision de Stefano Squarzina); « Sinfonia » et l’aria « Sull’altare del Suo sdegno » tirées de l’oratorio La sconfitta de’ Cananei de Sarti (révision de S. Squarzina); la Symphonie no 27 en sol majeur, K. 199, de Mozart; l’aria « Fra le oscure ombre funeste » de la cantate Davide Penitente, K. 469, de Mozart; et la Symphonie no 24 en si bémol majeur, K. 182, de Mozart. Cette performance a été enregistrée à la Basilica dei Santi Gervasio e Protasio de Rapallo, en Italie, en 2023.
04:53
Bach - Concerto brandebourgeois no 5
Composés vers 1711-1720, les six concertos brandebourgeois de J. S. Bach figurent parmi ses œuvres les plus connues. En 1721, il les a dédiés à Christian Ludwig, le margrave de Brandebourg. Pour célébrer leur 300e anniversaire en 2021, le claveciniste et chef d’orchestre tchèque Václav Luks et le célèbre ensemble baroque Collegium 1704 ont enregistré les six concertos brandebourgeois sur des instruments anciens. Ils sont basés sur la forme italienne du concerto grosso, dans lequel un groupe d’instruments solistes est opposé à un grand ensemble. Les concertos brandebourgeois de Bach présentent de remarquables combinaisons d’instruments solistes et de solos virtuoses. Lors de cette représentation à la galerie des Glaces du château de Köthen (Allemagne), Luks et son Collegium 1704 présentent le Concerto brandebourgeois no 5 en ré majeur (BWV 1050) de Bach. Un moment marquant est capté lorsque le clavecin devient soliste aux côtés de la flûte et du violon, au lieu de les accompagner. Cette pièce est considérée comme l’un des tout premiers concertos pour clavier de Bach.
05:14
Schumann - Études symphoniques, op. 13
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, Riccardo Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. Dans cette performance, il interprète les Études symphoniques, op. 13, de Schumann. Composée entre 1834 et 1837, cette œuvre a d’abord vu le jour sous forme de thème accompagné de seize variations. Ce thème a été composé par Baron von Fricken, musicien amateur et père d’Ernestine von Fricken, à qui Schumann était fiancé en 1834. La pièce a d’abord été publiée en 1837, et contenait alors le thème et douze études (parmi lesquelles seulement neuf étaient qualifiées de variations). Quinze ans plus tard, en 1852, Schumann a publié une deuxième édition de l’œuvre, à laquelle il a éliminé deux études et révisé la composition pour piano. Le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz (1986) a eu le privilège d’être dirigé comme soliste par plusieurs chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Gustav Kuhn et Yuri Temirkanov. Ses performances célébrées par la critique comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés sur diverses scènes prestigieuses.
06:00
Hunting Brass
Le German Brass est l’un des ensembles de cuivres les plus originaux au monde. Ce groupe de musiciens de talent interprète des arrangements de pièces classiques, des versions dansantes de standards et des airs populaires témoignant d’un esprit musical exceptionnel. Inspiré d’un spectacle mouvementé présenté par l’ensemble, le film Hunting Brass: A Musical Joke brosse un portrait coloré du German Brass : lors d’une répétition, ses musiciens sont soudainement confrontés à des doubles qui volent leurs instruments et forment leur propre un orchestre déjanté!
06:44
Première Neige
Salvatoris Hodie de Pérotin le Grand est l’un des premiers chants de Noël jamais écrits, et l’une des premières pièces connues à quatre voix. Cette composition scintillante écrite au XIIe siècle ouvre Première neige, un concert de Noël magique livré par le chœur de l’Orchestre philharmonique de Bruxelles. Mais l’ars antiqua n’est pas la seule musique au programme : le chœur poursuit avec deux mélodies contemporaines inspirées de textes du poète islandais Gunnar Gunnarsson (1889-1975), composées par nul autre que le chef d’orchestre Bo Holten. En prime, cette programmation festive se termine par une sélection triée sur le volet de chansons des fêtes polonaises et françaises.
08:25
Stravinsky, Webern and Debussy
Ce concert de l’Orchestre philharmonique de Bruxelles fait la part belle aux styles musicaux variés de la première moitié du XXe siècle. Le programme s’ouvre avec les Cinq pièces pour orchestre Op. 10 (1913) d’Anton Webern. Ces cinq compositions ultra-courtes ne sont pas liées d’un point de vue thématique, et ne comprennent pas de plan formel traditionnel ni de relations tonales. Tout un défi pour l’auditeur! Après l’impressionniste Jeux de Claude Debussy (1913), l’ensemble mené par le chef d’orchestre Michel Tabachnik se concentre sur l’œuvre de l’un des compositeurs les plus célébrés de la musique moderne : Igor Stravinsky. Son premier ballet, L’Oiseau de feu (1910) représente le clou du concert.
09:23
CMIM Piano 2024, Première épreuve: Anthony Ratinov
Le pianiste Anthony Ratinov (États-Unis, 1997) interprète la Sonate pour piano no 5, op. 53, d’Alexander Scriabin, et la Fantaisie en do majeur, op. 15 D. 760 (Wandererfantasie), de Franz Schubert dans le cadre de la première ronde de l’édition 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM), entièrement consacrée au piano. Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:00
Berlioz - Symphonie fantastique, op. 14
Au programme de cet Europakonzert : la Symphonie Fantastique op. 14 d'Hector Berlioz. L'Orchestre Philharmonique de Berlin étant dirigé par Mariss Jansons. Les Europakonzert de l'Orchestre philharmonique de Berlin sont une contribution de la célèbre formation à l'Union Européenne. Ils ont lieu le 1er mai, date anniversaire de la création de l'Orchestre en 1882 et, à chaque fois, dans une ville différente. En 2012, l'Europakonzert se déroula dans l'église byzantine Hagia Eirene d'Istanbul.
10:55
Bach - Le Clavier bien tempéré Livre 2 nos 1 à 12
En 1722, alors que Johann Sebastian Bach habitait à Köthen, en Allemagne, il a publié un recueil de préludes et de fugues dans chacune des 24 tonalités majeures et mineures. Cette collection a été appelée Le Clavier bien tempéré, livre un, BWV 846–869. Environ deux décennies plus tard, Bach a compilé un deuxième recueil du genre à Leipzig, qui a été appelé Le Clavier bien tempéré, livre deux, BWV 870-893. Bach a composé ces pièces pour un « clavier » générique, pouvant comprendre le clavecin, le clavicorde, ou l’orgue. Malgré cette imprécision, ces pièces sont généralement reconnues comme certaines des œuvres les plus importantes de l’histoire de la musique classique occidentale. Dans cette diffusion, Nikolai Demidenko joue les préludes et fugues nos 1 à 12 (BWV 870-881) du deuxième livre du Clavier bien tempéré de Bach, enregistrées au Palazzo Labia de Venise, en Italie, en 2010.
11:57
Memory of a Concert
En 2006, Gidon Kremer et Martha Argerich ont entrepris une tournée où ils interprétaient des solos et des duos signés Bartók et Schumann. Le documentaire Memory of a Concert capture le dernier concert de la série, présenté à la Philharmonie de Berlin. On y retrouve une performance solo rare d’Argerich ainsi que les commentaires personnels et touchants de Kremer. Le programme du concert comprend notamment la Sonate pour violon no 1, op. 10, la Sonate pour violon no 2, op. 121, et Kinderszenen, op. 15 de Schumann, et la Sonate pour violon no 1, Sz 75, et la Sonate pour violon no 2, Sz 76 de Bartók.
12:53
IVC 2019 - Finale: Schubert, Wolf et al.
La soprano Erika Baikoff (États-Unis, 1994) et le pianiste Gary Beecher (Irlande, 1993) interprètent « Suleika I, Was bedeutet die Bewegung » (op. 14, no 1 – D. 720) et Die Blumensprache (op. 173, no 5 – D. 519) et Die Gebüsche (D. 646) de Franz Schubert; « Lied vom Winde » et « Der Knabe und das Immlein », tirés des Mörike-Lieder de Hugo Wolf; « Fleur jetée » des Quatre mélodies (op. 39) de Gabriel Fauré; « C », extrait des Deux poèmes de Louis Aragon (FP 122) par Francis Poulenc; « Les lilas qui avaient fleuri », tiré de Clairières dans le ciel par Lili Boulanger; « Oranje may-lied » de Johanna Bordewijk-Roepman; et « Eti letniye nochi » (Ces nuits d’été) des Douze romances (op. 14) de Sergei Rachmaninoff, lors de la finale du Concours vocal international 2019 – Duo de lied. Cette performance a été captée au Theater aan de Parade à Bois-le-Duc (‘s-Hertogenbosch), aux Pays-Bas.
13:23
Mozart - Concerto pour piano nº 23, KV 488
Le pianiste italien Francesco Attesti (*1975) figure sans contredit parmi les plus grands interprètes du répertoire romantique. Attesti a donné son premier concert à 11 ans, et s’est vu décerner les plus hautes notes par le Conservatorio Luigi Cherubini de Florence à 23 ans. Dans cet enregistrement capté lors de la tournée Deeply Mozart en 2016, Attesti interprète les concertos pour piano KV 449 et KV 488 de Mozart en compagnie de l’orchestre italien OIDA, sous la direction du chef d’orchestre Paolo Belloli.