00:00
Verdi - Messa da Requiem
Roberto Abbado dirige le Filarmonica Arturo Toscanini, le Coro del Teatro Regio di Parma et quatre chanteurs solistes dans une performance exceptionnelle de la Messa da Requiem de Giuseppe Verdi sur les planches du Parco Ducale di Parma, en Italie, dans le cadre du Festival Verdi 2020. Les solistes sont la soprano Eleonora Buratto, la mezzo-soprano Anita Rachvelishvili, le ténor Giorgio Berrugi et la basse Roberto Tagliavini. Lorsque son contemporain Gioachino Rossini est décédé en 1868, Verdi a proposé de composer, en collaboration avec plusieurs autres compositeurs italiens, un requiem en son honneur. Verdi en a signé le dernier mouvement, intitulé « Libera me ». La première de l’œuvre ainsi produite, Messa per Rossini, a cependant été annulée et la pièce est tombée dans l’oubli. Moins de cinq ans plus tard, le poète italien Alessandro Manzoni est décédé. Profondément ému, Verdi a relancé son idée de composer un requiem, cette fois en l’honneur du poète qu’il admirait énormément. Le compositeur y a inclus « Libera me », dans une version révisée. En tant que compositeur d’opéra, Verdi savait mieux que quiconque comment infuser une bonne dose de théâtralité à ses œuvres, comme le prouve la célèbre et puissante « Dies Irae », qui illustre les horreurs du jugement dernier.
01:32
Waldbühne 1999 - A Romantic Opera Night
Ce concert livré à la Waldbühne de Berlin célèbre l’héritage de Wagner et de son successeur le plus emblématique, Richard Strauss. Ce concert lyrique mettant en vedette le Berliner Philharmoniker et le soliste Ben Heppner est dirigé par James Levine, directeur musical du Metropolitan Opera depuis près de 40 ans. Parmi les œuvres de Strauss au programme de la soirée, on trouve Don Juan, op. 20; Cäcilie et Heimliche Aufforderung, op. 27; Zueignung, opus 10; Till Eulenspiegels lustige Streich; et la Valse/Di Rigori Armato de Der Rosenkavalier. Les œuvres de Wagner au programme comprennent le prélude In fernem Land tiré de Lohengrin; le prélude Liebestod tiré de Tristan und Isolde; le prélude Walther’s Preislied tiré de Die Meistersinger von Nürnberg; et Ritt der Walküren tiré de Die Wälkure. Fidèle à la tradition, le Berliner Philharmoniker clôt ce concert à la Waldbühne avec le Berliner Luft de Paul Lincke.
03:29
Concert Mozart à Berlin
L’orchestre de chambre Carl Philipp Emanuel Bach livre un programme entièrement consacré à Mozart au Konzerthaus de Berlin, sous la direction d’Hartmut Haenchen. En formule réduite, l’ensemble parvient à donner vie aux nombreuses caractéristiques de la musique et à l’esprit unique du célèbre compositeur, qu’il s’agisse de sa gaieté de cœur, de son lyrisme, de son côté dramatique ou de son écriture polyphonique inspirée. La critique a toujours fait l’éloge de l’assurance stylistique, de la transparence des textures et de la précision technique de l’orchestre Carl Philipp Emanuel Bach. L’extraordinaire sensibilité et l’aisance assumée de Stefan Vladar en font un partenaire idéal pour Haenchen et son orchestre. Au programme de la soirée, on trouve Divertimento, K. 113; le Concerto pour piano et orchestre n° 20, K. 466 et la Symphonie n° 41, K. 551.
04:42
Mozart - Symphonie no 29 en la majeur, KV. 201
L’Orchestre philharmonique de Berlin, sous la baguette de maestro Claudio Abbado, présente la toute première édition de l’Europakonzert à Prague, en 1991. Ce concert marque le début d’une tradition visant à célébrer la création de l’orchestre, le 1er mai 1882, par un concert annuel présenté dans une ville européenne qui revêt une certaine importance culturelle. Les solistes de cette première édition sont la soprano Cheryl Studer et le pianiste Bruno Canino, et le programme comprend plusieurs œuvres de Mozart, notamment l’ouverture et différents arias tirés de l’opéra Don Giovanni, sa Symphonie no 29 (K. 201), l’aria de concert pour soprano, piano obligato et orchestre Ch'io mi scordi di te? (K. 505) et la Symphonie no 35 (K. 385), surnommée Haffner.
05:07
PIAM - Demi-finale II: Mozart et Bartók
En 2019-2021, la première édition du Prix international Antonio Mormone (Premio Internazionale Antonio Mormone) a eu lieu dans la ville italienne de Milan. Ce concours international a été créé par Enrica Ciccarelli, présidente de la fondation La Società dei Concerti, en mémoire du célèbre découvreur de talents Antonio Mormone (1930-2017). La première édition était consacrée au piano. Dans le cadre de ce concours, Ying Li (Chine, 1997) interprète la Sonate no 13 en si bémol majeur (K.333) de Wolfgang Amadeus Mozart et la Sonate pour piano (Sz.80, BB 88) de Béla Bartók. Cette performance a été captée au Nuovo Teatro Ariberto de Milan en juin 2021.
06:00
Mozart – Quatuor pour piano no 2, k. 493
Christian Zacharias (piano), Frank Peter Zimmermann (violon), Tabea Zimmermann (alto) et Tilmann Wick (violoncelle) interprètent le Quatuor pour piano no 2 (k. 493) de Mozart au Festival de Ludwigsburg, en 1988. En 1785, Mozart reçoit une commande de l’éditeur Franz Anton Hoffmeister, qui lui demande trois quatuors. Or, Hoffmeister estime que le premier quatuor (K. 478) livré par le compositeur ne plairait pas au public en raison de sa trop grande complexité. Insatisfait, il libère Mozart de l’obligation d’achever les trois autres quatuors. Neuf mois plus tard, Mozart livre tout de même un deuxième quatuor.
06:32
Bach - Concertos brandebourgeois
Pendant les années où Bach était au service de la cour du Prince Léopold de Köthen, il était à la tête de son propre orchestre et on lui demandait de composer beaucoup de musique instrumentale. Cela lui a donné l’occasion d’expérimenter de nouvelles techniques et de développer son propre style instrumental. Les six Concertos brandebourgeois font partie des chefs-d’œuvre qu’il a composés pour de petits ensembles. Avec cette performance d’une bonne humeur communicative, le Freiburg Baroque Orchestra démontre bien son grand professionnalisme et le plaisir que peuvent procurer des instruments d’époque. La décision de jouer sans chef d’orchestre est tout à fait délibérée, et respecte la tradition du 18e siècle.
08:07
Orquesta de Minería : Concert anniversaire I
Léon Spierer dirige l’Orquesta Sinfonica de Minería dans le cadre d’un concert de la Saint-Silvestre. La soliste est la soprano Jéssika Arévalo. La première partie de ce concert anniversaire met en scène Wiener Blut, op. 354 de Strauss II; « Meine Lippen, sie küssen so heiß » tiré de Giuditta de Léhar; l’ouverture du Barbier de Séville de Rossini; l’aria de Vilja tirée de Die Lustige Witwe de Léhar; An der Schönen Blauen Donau, op. 314 de Strauss II; « Carceleras » tiré de Las Hijas del Zebedeo de Ruperto Chapi; et la célèbre Marche de Radetzky, op. 228 de Johan Strauss. Enregistré à l’Academia de Música del Palacio de Minería, Mexico.
09:02
CMIM Piano 2024 Demi-finales II: Michelle Candotti
La pianiste Michelle Candotti (Italie, 1996) interprète Mzizaakok Miiniwaa Mzizaakoonsak (Taons et mouches à chevreuil) de Barbara Assiginaak; Après une lecture du Dante, fantasia quasi sonata (Années de pèlerinage, deuxième année, S. 161: no 7) de Franz Liszt; « Pavane » tirée de la Suite no 2 en ré majeur, op. 10, de George Enescu; « étude no 111 en sol mineur » tirée des Études d’Hélène de Montgeroult; et la Sonate no 7 en si bémol majeur, op. 83, de Sergueï Prokofiev dans le cadre du récital solo des demi-finales de l’édition piano 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM). Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:06
Arvo Pärt - Kanon Pokajanen
Arvo Pärt a basé son Kanon Pokajanen sur le Canon de la repentance à notre Seigneur Jésus-Christ, tiré des premiers manuscrits catholiques en langue slave datant du VIe siècle. Le canon symbolise le changement, le passage du jour à la nuit, la transition de l’Ancien au Nouveau Testament, la prophétie et sa réalisation, le monde terrestre et l’au-delà. Il juxtapose l’humain et le divin, la faiblesse et la force, la souffrance et la rédemption, la mortalité et l’immortalité. La version du Kanon Pokajanen présentée sur les ondes de Stingray Brava est livrée par le chœur de chambre Aquarius, un ensemble vocal flamand reconnu pour son inventivité et son audace. Son interprétation du Kanon Pokajanen est un excellent exemple de la vision unique de ce chœur : les chanteurs sont positionnés en cercle au centre de l’église sombre, uniquement éclairée à la chandelle, et se produisent pendant près de deux heures.
11:50
Roberto Giordano joue Brahms et Beethoven
Dans ce récital, Roberto Giordano interprète les Six pièces pour piano, op. 118 de Brahms, une collection achevée en 1893 et dédiée à Clara Schumann qui sera l’avant-dernière produite par le compositeur de son vivant. Le programme du concert comprend également deux sonates de Beethoven, soit la célèbre Sonate Clair de lune no 14, op. 27, et la Sonate no 31, op. 110, l’une des dernières sonates signées par le compositeur. Ce concert a été enregistré à la Villa Visconti Borromeo Litta, dans la ville italienne de Lainate, en 2017. Réalisation : Pietro Tagliaferri.
12:53
Bach revisited - Gardiner in Saxony and Thuringia
Le chef d’orchestre britannique John Eliot Gardiner interprète l’intégrale des cantates de Jean-Sébastien Bach lors d’une série de concerts, dont plusieurs ont lieu en Saxe et en Thuringe, où habitait le célèbre compositeur. Ce faisant, Gardiner redécouvre Bach, sa vie et son œuvre d’une façon toute personnelle. Bach Revisited suit Gardiner à Eisenach, Arnstadt, Pomßen et Leipzig dans le cadre d’un périple pendant lequel il visite la vieille église de Pomßen, découvre que Martin Luther et Bach ont fréquenté la même école, et discute du nouvel orgue Bach de l’église Saint-Thomas de Leipzig avec l’organiste local.
13:19
IVC 2021 Demi-finale: Schubert, Ullmann et autres
La soprano Ana Carolina Coutinho (Brésil, 1993) et la pianiste Megumi Kuroda (Japon, 1989) interprètent Die Blumensprache, D. 519, de Franz Schubert; « Sonnenuntergang » tirée de Drei Hölderlin-Lieder de Viktor Ullmann; « Verschwiegene Liebe » tirée de Eichendorff-Lieder d’Hugo Wolf; « Il vole » et « Fleurs » tirées de Fiançailles pour rire, FP 101, de Francis Poulenc; « Wasserrose » tirée de Mädchenblumen, op. 22, de Richard Strauss; 風に乗せてうたへる春の歌八章; たたえよ、しらべよ、歌いつれよ de Kōsaku Yamada; et Het Goud van Vermeer de Bart Visman dans le cadre des demi-finales de l’édition 2021 de l’International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée au Musée Het Noordbrabants de la ville de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
13:42
Beethoven - Sonate pour piano no 31, op. 110
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.
14:00
Britten - War Requiem
Paul McCreesh dirige l’Orquesta Gulbenkian et le Coro Infantil da Academia de Música de Sana Cecília dans une interprétation du War Requiem, op. 66, de Benjamin Britten (1913-1976) mettant en vedette les solistes Tatiana Pavlovskaya (soprano), John Mark Ainsley (ténor) et Hanno Müller-Brachmann (basse). Ce concert enregistré au Grand Auditorio Gulbenkian de Lisbonne en 2014 a été mis en scène par Yan Proefrock. Le War Requiem de Britten a été présenté pour la première fois dans le cadre de l’inauguration de la nouvelle cathédrale de Coventry, en 1962. Les textes latins traditionnels sont ponctués de poèmes extra-liturgiques de Wilfred Owen. Britten a composé le requiem pour soprano, ténor et baryton, chœur et chœur de garçons, orgue, grand orchestre et orchestre de chambre. L’orchestre de chambre accompagne la poésie anglaise, tandis que les chœurs et le grand orchestre servent les sections latines.
15:35
Beethoven - Concerto pour piano no. 5, Opus 73
Daniel Barenboim, le Berliner Philharmoniker et Claudio Abbado sont les vedettes de l’Europakonzert 1994, présenté dans la ville allemande de Meiningen. Ensemble, ils interprètent le Concerto pour piano no 5 de Beethoven et la Symphonie no 2 de Brahms. L’œuvre de Beethoven, surnommée le Concerto Empereur, a été composée entre 1809 et 1811, à Vienne. Dernier concerto pour piano achevé par Beethoven, cette pièce est souvent livrée par des pianistes vedettes, comme Daniel Barenboim. Quelques décennies plus tard, en 1877, Brahms a complété sa seconde symphonie, qui est souvent comparée à la Sixième symphonie de Beethoven en raison de son caractère allègre et pastoral.
16:19
Œuvres pour piano de Mendelssohn
Le pianiste italien Roberto Prosseda (*1975) est l’un des plus éminents interprètes actuels du répertoire pour piano de Felix Mendelssohn. La découverte par Prosseda de nouvelles œuvres du compositeur a fait les manchettes en Europe, et a donné suite à plusieurs parutions sur la réputée étiquette Decca. Dans ce récital, Prosseda livre une sélection d’œuvres de Felix Mendelssohn : Romances sans paroles (Lieder ohne Worte), op. 19 no 1, op. 38 no 2, op. 38 no 6, op. 53 no 2, op. 30 no 6, et op. 62 no 2; Variations sérieuses, op. 54; et Fantaisie, op. 28. Ce concert a été enregistré en 2015 au Teatro alle Vigne de Lodi, en Italie.
16:59
Mendelssohn - Trio No. 1 Op. 49
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant consacré à la musique de chambre, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom. Dans le cadre de ce concert, Argerich, le violoniste Tedi Papavrami et le violoncelliste Mischa Maisky interprètent le Trio pour piano no 1 en ré mineur, op. 49, de Felix Mendelssohn.