00:00
Donizetti - L’elisir d’amore
Riccardo Frizza dirige l’Orchestra Gli Originali et le Coro Donizetti Opera dans une performance de l’opéra-comique L’elisir d’amore (L’Élixir d’amour, 1832) de Geatano Donizetti. Le livret de l’œuvre est signé par Felice Romani, d’après le livret d’Eugène Scribe pour l’opéra Le philtre (1831) de Daniel Auber. L’elisir d’amore est sans doute l’œuvre la plus connue du vaste répertoire de Donizetti. Elle raconte l’histoire de Nemorino, un pauvre paysan qui tombe amoureux de la belle et riche Adina. Inspiré par la légende de Tristan et Iseult, Nemorino tente de se procurer un philtre d’amour pour gagner l’affection d’Adina. Dans un élan de désespoir, il achète une bouteille d’élixir magique au docteur ambulant Dulcamara. Mis en scène par Frederic Wake-Walker, cette production de 2021 est unique en ce qu’elle reprend la partition originale complète d’Alberto Zedda. Les musiciens jouent également sur des instruments historiques, pour recréer la sonorité « authentique » de l’orchestre de Donizetti. Les solistes sont Caterina Sala (Adina), Javier Camarena (Nemorino), Florian Sempey (Belcore), Roberto Frontali (Dulcamara), Anaïs Mejías (Giannetta) et Manuel Ferreira (maître de cérémonie). Cette performance présentée dans le cadre du Festival d’opéra Donizetti a été enregistrée au Teatro Donizetti de Bergame, en Italie, en 2021.
02:24
Mahler - Das Lied von der Erde
Le chef d’orchestre russe Semyon Bychkov dirige le Sinfonieorchester Köln dans une interprétation de Das Lied von der Erde (Le chant de la terre, 1908) de Gustav Mahler. La mezzo-soprano Waltraud Meier et le ténor Torsten Kerl sont les solistes de cette performance captée à la Philharmonie de Cologne, en Allemagne, en 2001. Das Lied von der Erde est un cycle de chant orchestral écrit pour deux voix et un grand orchestre. Le cycle comprend six mouvements où les deux solistes sont présentés en alternance. Les mouvements sont composés d’anciens poèmes chinois tirés de Die chinesische Flöte (La flûte chinoise), paraphrasés par Hans Bethge (1876-1946). Mahler était fasciné par la façon dont ces poèmes expriment la beauté terrestre et son caractère éphémère.
03:34
Mozart live à Beijing
Le 27 janvier 2006, le pianiste virtuose chinois Lang Lang a célébré l’anniversaire de W.A. Mozart avec une performance du Concerto pour piano no 24 dans le hall des concerts de la Cité interdite de Beijing en compagnie de l’Orchestre philharmonique de Chine, sous la direction de Long Yu. Le hall des concerts est situé à l’intérieur des murs de la Cité interdite, dans les jardins magnifiquement entretenus du parc Zhongshan, directement adjacents à la place Tian’anmen. Le programme du concert comprend également l’ouverture de Cosi fan tutte, la Symphonie no 25, KV 183, « Hai gia vint la causa! » tirée de Le Nozze di Figaro, « Finch’han dal vino » tirée de Don Giovannia et la Sonate pour piano no 10, K. 330.
05:01
Copland - Appalachian Spring
Le chef d’orchestre mexicain Carlos Miguel Prieto dirige l’Orquesta Sinfónica de Minería dans une performance de la suite Appalachian Spring d’Aaron Copland, une œuvre d’abord créée en 1944 sous forme de ballet pour la compagnie de Martha Graham. Orchestré à l’origine pour 13 instruments, Appalachian Spring a ensuite été décliné par Copland en plusieurs suites, dont une version pour orchestre complet. Cette performance a été enregistrée à l’Auditorio Nacional de Mexico, en 2021.
05:26
Beethoven - Sonate pour piano, op. 109
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.
06:00
Mozart – Quatuor à cordes no 14, « Le printemps »
Depuis le château de Rammenau, le Gewandhaus-Quartett interprète le Quatuor à cordes no 14 en sol majeur, K. 387 de Mozart. Composée à Vienne en 1782, cette pièce surnommée Le printemps est le premier des Quatuors Haydn, une suite de six quatuors à cordes composés par Mozart lors de ses premières années à Vienne en l’honneur de Joseph Haydn, considéré par plusieurs comme le père du quatuor à cordes. Fondé en 1808, le Gewandhaus-Quartett est le plus ancien quatuor au monde, se produisant sans interruption depuis plus de 200 ans. Il est actuellement composé de Frank Michael Erben (premier violon), Conrad Suske (deuxième violon), Volker Metz (alto), Jürnjakob Timm (violoncelle) et Steffen Adelmann (contrebasse).
06:32
Brahms - Un requiem allemand, op 45
Dans ce concert enregistré en novembre 2016 à la magnifique basilique baroque de Sankt Florian, en Autriche – de laquelle Anton Bruckner a déjà été titulaire de l’orgue – le Wiener Singverein, le Cleveland Orchestra et son chef d’orchestre principal, Franz Welser-Möst, modèrent toute trace de grandiloquence là où l’émotion aurait aisément pu prendre le dessus. Ein Deutsches Requiem, op. 45, a pour effet de réconforter l’auditeur par des textes religieux qui ne sont pas traditionnellement associés à la messe de Requiem. En résulte une œuvre d’une grande intensité qui s’adresse à tous, peu importe leur foi, qu’ils soient croyants ou non. Les deux solistes au programme, Hanna-Elisabeth Müller et Simon Keenlyside, ont l’habitude des grandes scènes internationales. Müller s’est taillé une réputation enviable non seulement comme chanteuse d’opéra, mais également à titre de musicienne de concert. Keenlyside, natif de Londres, a bâti son impressionnante carrière sur les participations prestigieuses qu’il a faites tout au long de la dernière décennie.
07:44
Concert Mozart à Berlin
L’orchestre de chambre Carl Philipp Emanuel Bach livre un programme entièrement consacré à Mozart au Konzerthaus de Berlin, sous la direction d’Hartmut Haenchen. En formule réduite, l’ensemble parvient à donner vie aux nombreuses caractéristiques de la musique et à l’esprit unique du célèbre compositeur, qu’il s’agisse de sa gaieté de cœur, de son lyrisme, de son côté dramatique ou de son écriture polyphonique inspirée. La critique a toujours fait l’éloge de l’assurance stylistique, de la transparence des textures et de la précision technique de l’orchestre Carl Philipp Emanuel Bach. L’extraordinaire sensibilité et l’aisance assumée de Stefan Vladar en font un partenaire idéal pour Haenchen et son orchestre. Au programme de la soirée, on trouve Divertimento, K. 113; le Concerto pour piano et orchestre n° 20, K. 466 et la Symphonie n° 41, K. 551.
08:58
CMIM Piano 2024 – Première épreuve: Angie Zhang
La pianiste Angie Zhang (États-Unis, 1996) interprète le Rondo en la mineur, K. 511, de Wolfgang Amadeus Mozart; les 32 variations en do mineur, WoO 80, de Ludwig van Beethoven; et Rhapsodie espagnole, S. 254, de Franz Liszt dans le cadre de la première ronde de l’édition 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM), entièrement consacrée au piano. Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:00
La voix du violon
Comment décrire le lien intime qui unit le musicien et son instrument? Le violoniste de renommée mondiale Frank Peter Zimmerman parle de son Stradivarius de 1711, « Lady Inchiquin », comme de l’« amour de sa vie », mais que faut-il pour qu’un morceau de bois accède à ce statut privilégié? Après avoir dû rendre son instrument bien-aimé, qui appartenait à West LB, Zimmerman s’est tourné vers le luthier Martin Schleske, considéré par plusieurs comme un « Stradivari du 21e siècle ». Ce documentaire relie le récit de séparation et de réunion de Zimmerman à des démonstrations en coulisses du travail de Schleske, qui retracent la vie du violon de l’atelier jusqu’à la salle de concert.
10:53
Monteverdi - Madrigaux, Livre III
Le compositeur italien Claudio Monteverdi (1567-1643) a composé neuf livres de madrigaux en cinq décennies, et a ainsi grandement contribué à la transformer de ce style musical, des pièces polyphoniques a cappella de la fin de la Renaissance aux madrigaux « concertato » du début de la période baroque, en misant sur la capacité de la musique à exprimer les émotions prévues au texte. En 2011, le ténor britannique Paul Agnew et le réputé ensemble de musique baroque Les Arts Florissants ont entamé l’enregistrement de huit livres de madrigaux de Monteverdi. Dans ce programme, Les Arts Florissant, sous la direction d’Agnew, interprète les madrigaux tirés du troisième livre. Publié en 1592, ce livre compte 20 madrigaux pour cinq voix. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la musique de Paris, en France, en 2012.
12:03
Orff - Carmina Burana
Rodolfo Barráez dirige l’orchestre et le chœur de l’Academia de Musica del Palacia de Mineria dans une performance de Carmina Burana de Carl Orff. Les solistes sont Anabel de la Mora (soprano), Andrés Carrillo (ténor) et Cerón (baryton). Carmina Burana est une cantate composée entre 1935 et 1936 par Carl Orff, d’après 24 poèmes de la collection médiévale du même nom. Le titre complet de l’œuvre est Poèmes chantés de Beuern : Chants profanes, pour chanteurs solistes et chœurs, avec accompagnement instrumental et images magiques. Elle a été interprétée pour la première fois par l’Oper Frankfurt le 8 juin 1937.
13:12
IVC 2021 - Finale: Diepenbrock, Fauré et autres
Le ténor Zhuohan Sun (Chine, 1993) et la pianiste Sara Pavlovic (Serbie, 1996) interprètent « Wanderlied », tirée de Kerner-Lieder, op. 35, de Robert Schumann; « Der Abend kommt gezogen », tirée de Drie ballades, op. 1, d’Alphons Diepenbrock; Prison, op. 83, no 1, de Gabriel Fauré; « Ganymed », tirée de Goethe-Lieder de Hugo Wolf; Nacht und Träume, D. 827, de Franz Schubert; « The Bridge in My Homeland » de Zaiyi Lu; « Mit Myrten und Rosen », tirée de Liederkreis, op. 24, de Schumann; « C », tirée des Deux poèmes de Louis Aragon, FP 122, de Francis Poulenc; et « Scheiden und Meiden », tirée de Lieder und Gesänge aus der Jugendzeit de Gustav Mahler dans le cadre de la ronde finale de l’édition 2021 du concours de chant annuel International Vocal Competition ’s-Hertogenbosch, consacrée aux lieder en duo. Cette performance a été enregistrée sur les planches du théâtre Verkadefabriek de ’s-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
13:41
Beethoven - Sonate pour piano nº 21 - III
Julijana Sarac interprète le troisième mouvement de la Sonate pour piano no 21, surnommée Sonate Waldstein, de Ludwig van Beethoven. Cette pièce a été achevée en 1804, et est considérée comme l’une des sonates les plus importantes et techniquement complexes du compositeur allemand.
14:02
Misha Fomin au Concertgebouw 2018
Les critiques d’Amérique du Nord, d’Europe et de Russie font l’éloge de la subtilité du jeu et du phrasé du pianiste Misha Fomin, originaire de Nalchik. Il a obtenu son diplôme avec mention à l’Académie russe de musique Gnessine, située à Moscou, où il a été formé avec Lina Bulatova, une ancienne élève de la professeure Helen Gnessina et du légendaire Heinrich Neuhaus. Fomin a ensuite poursuivi ses études à l’Université de musique Franz Liszt de Weimar. Aujourd’hui adoré par les spectateurs partout dans le monde pour ses prestations remarquables, il enseigne aussi régulièrement le piano aux jeunes musiciens par le biais de classes de maître et d’événements éducatifs. Lors de ce concert de 2018, il est de retour au Concertgebouw d’Amsterdam pour interpréter des sonates pour piano de Beethoven – no 8, op. 13 (Sonate pathétique), et no 14, op. 27 no 2 (Sonate au clair de lune) – ainsi que Les quatre saisons, op. 37b, de Tchaikovsky.
15:34
Bizet - L'Arlésienne Suite
Sous la direction de Mihail Pletnev, Lucas Debargue et l’Orchestre national de Russie présentent un concert consacré à George Bizet et à Maurice Ravel. Le concert s’ouvre avec une sélection d’œuvres de Bizet composées pour la pièce de théâtre L’Arlésienne d’Alphonse Daudet, compilées par Pletnev. Debargue interprète ensuite le Concerto pour piano no 1 de Ravel, suivi par la Barcarolle no 4 de Fauré, présentée en rappel. Le mouvement initial du premier concerto de Ravel contient cinq thèmes distincts, dont deux présentent des accents basques et trois affichent l’influence du jazz. Ce concert a été enregistré à la salle de concert Tchaïkovski dans le cadre de la neuvième édition du Grand Festival de l’Orchestre national de Russie.
16:03
Gala de Berlin – 2010
Lors du gala du Nouvel An 2010, l’Orchestre philharmonique de Berlin livre une performance dirigée par Gustavo Dudamel, l’un des chefs d’orchestre les plus prisés autour du globe en raison de son énergie et de son talent exceptionnel. Il accueille la mezzo-soprano Elīna Garanča, devenue l’une des interprètes vocales les plus célèbres au monde en quelques années seulement. Le programme est composé de plusieurs œuvres de compositeurs français, notamment l’ouverture du Carnaval romain, op. 9 et « D’amour l’ardente flamme » de La damnation de Faust, op. 24 de Berlioz; « Mon cœur s’ouvre à ta voix » et « Danse bacchanale » de l’opéra Samson et Dalida de Saint-Saëns; ainsi que « Habanera », « Seguidilla » et « Chanson bohème » de Carmen de Bizet. Ce concert s’achève sur la Suite no 2, tirée du ballet El sombrero de tres picos de Falla.
17:32
Ueda - Someone Out There is Praying for Peace I
Le chef d’orchestre Andrea Vitello dirige l’Ensemble Bios dans une performance de Someone Out There is Praying for Peace (Let Us Not Be the Reason) I de la compositrice canadienne contemporaine Rita Ueda. Cette pièce est composée pour cordes et târ, un instrument à cordes pincées traditionnel de la musique perse, joué ici par Saeed Mirzazadeh. Cette performance a été enregistrée à l’église Chiesa di San Cristo de Brescia, en Italie.
17:51
Les 12 violoncellistes - Documentaire
Réalisé en 2012 par Enrique Sánchez Lansch, le documentaire The 12 Cellists suit les 12 violoncellistes de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Depuis 1972, ce groupe constitue un incontournable de l’univers musical international. Qu’ils jouent de la musique classique, du jazz, du tango ou de la musique d’avant-garde, ces musiciens de talent fascinent invariablement le public avec la vaste gamme de sonorités uniques et ensorcelantes qu’ils produisent avec leurs violoncelles. Leur mélange de sérieux et d’humour, de profondeur et de légèreté promet de captiver les auditeurs de tous âges.
18:50
Duos au piano - Mozart, Rachmaninov et autres
Dans ce concert splendide, Nikolay Lugansky et Vadim Rudenko s’associent pour livrer en duo des œuvres signées Wolfgang Amadeus Mozart, Maurice Ravel, Anton Arensky, Sergueï Rachmaninov, and Nikolaï Kapoustine. Ces pianistes russes d’exception ont tous deux remporté le prestigieux Concours international Tchaïkovski en 1994, prix qui a lancé leur carrière internationale. Lugansky et Rudenko se produisent régulièrement en duo. Ici, ils interprètent la Sonate pour deux pianos en ré majeur, K. 448/375 A, de Mozart; la Valse (arr. pour deux pianos) de Ravel; la Suite n° 1 pour deux pianos, op. 15, d’Arensky; et la Suite n° 1 (Fantaisie) pour deux pianos, op. 5, de Rachmaninov. En rappel, le duo propose la romance tirée de la Suite n° 2 pour deux pianos, op. 17, de Rachmaninov, suivie de l’ouverture de Sinfonietta, op. 49, de Nikolaï Kapoustine. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert Tchaïkovski de Moscou, en Russie, le 25 novembre 2021.
20:19
Orchestre finale - Concours de piano Liszt 2017
Dina Ivanova (1994, Russia) performs Franz Liszt's Piano Concerto No. 1 (S124), during the final of the 11th International Franz Liszt Piano Competition, held in TivoliVredenburg, Utrecht 2017. The competition actively presents, develops and promotes piano talents from around the world. In doing so, it has become one of the prominent gateways to the international professional classical music scene for young musicians. The International Franz Liszt Piano Competition was founded in 1986 in the Netherlands and since has built a reputation as one of the world’s most prestigious piano competitions.