00:00
Les bains macabres
Le compositeur français Guillaume Connesson (*1970) bâtit une œuvre musicale impressionnante, à laquelle il a récemment ajouté un opéra : Les bains macabres. Pour créer cet opéra romantique contemporain aux allures de thriller, Connesson a travaillé en étroite collaboration avec le librettiste Olivier Bleys (*1970), un auteur français prolifique dont la bibliographie compte plus d’une douzaine de romans. En résulte un récit énigmatique accompagné d’une trame sonore digne d’un film noir traitant des macabres « Bains Terminus » : un établissement thermal qui accueille les malades… mais ne les laisse jamais partir. Lorsque la police des bains enquête sur ces morts mystérieuses, la frontière entre la vie et la mort s’avère beaucoup plus trouble que prévu. Cette production de février 2020, mise en scène par Florent Siaud, la soprano Sandrine Buendia et le baryton Romain Dayez interprètent respectivement Célia et Mathéo. Arie van Beek y dirige l’Orchestre des Frivolités Parisiennes.
02:05
Boulez dirige la Symphonie no 2 de Mahler
Pierre Boulez dirige l’orchestre le chœur de l’Opéra d’état de Berlin et l’orchestre de la Staatskapelle Berlin dans une performance de la Symphonie no 2 de Gustav Mahler. Ce concert s’inscrit dans une série d’événements soulignant le 80e anniversaire du chef d’orchestre et compositeur français. En raison de son approche sans compromis, la lecture qu’a faite Boulez de Mahler a toujours fasciné les critiques comme le public. Les chanteuses Diana Damrau et Petra Lang joignent leurs forces pour donner vie à la vision de Boulez pour cette œuvre gargantuesque. Ce concert a été enregistré à la Staatskapelle de Berlin en 2005.
03:35
Martha Argerich – Concert d’anniversaire II
Pour célébrer son 80e anniversaire, la pianiste argentine Martha Argerich propose un concert captivant explorant le répertoire pour piano et violon, présenté dans le cadre enchanteur du Château de Chantilly, en France. Pour l’occasion, la « grande dame du piano » est accompagnée par plusieurs artistes de renom, dont les pianistes Evgeny Kissin, Theodosia Ntokou et Cristina Marton-Argerich, et le violoniste Maxim Vengerov. Le programme de ce concert comprend le Concertino pour deux pianos, op. 94 de Dmitri Chostakovitch; l’Impromptu no 3, op. 51, la Polonaise « héroïque » no 6, op. 53, et la Valse « minute », op. 64, no 1, de Frédéric Chopin; la Polonaise pour deux pianos, op. 77 de Camille Saint-Saëns; la Sonate pour violon et piano en la majeur de César Franck; et Liebesleid et Schön Rosmarin de Fritz Kreisler. Ce concert a été enregistré le 12 juin 2021.
04:49
Rimsky-Korsakov - Le Conte du tsar Saltan suite
Lors de ce concert exquis capté en 2016 au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou, l’Orchestre national de Russie et le pianiste vedette Boris Berezovsky sont dirigés par le chef d’orchestre Mikhail Pletnev pour interpréter deux magnifiques suites de Nikolai Rimsky-Korsakov. Lauréat du Concours international Tchaikovsky de Moscou en 1990, Berezovsky joue l’œuvre de Rimsky-Korsakov avec la puissance d’un virtuose. Le programme comprend la suite pour orchestre de La légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia, ainsi que l’imagerie musicale pour orchestre du Conte du tsar Saltan. Ce programme est produit par la Société philharmonique de Moscou, décrite par le compositeur de Saint-Pétersbourg Dmitri Shostakovich comme une actrice importante dans le « développement de la vie musicale [de la Russie] » et une « université rassemblant des millions d’amoureux de la musique et des milliers de musiciens ». La Société philharmonique de Moscou a été fondée en 1922 par Anatoly Lunacharsky, devenu commissaire de la Culture. Au fil des ans, elle est devenue la plus importante institution organisant des concerts en Russie.
05:10
Liszt - Due Poemi Sinfonici
Franz Liszt (1811 – 1886) a écrit treize poèmes symphoniques, pour la plupart inspirés de textes littéraires. Le compositeur en a également réalisé des arrangements pour piano à quatre mains, mettant en valeur sa capacité d’imiter tout un orchestre au piano. Liszt, l’un des pianistes les plus virtuoses du XIXe siècle, a fortement influencé le développement ultérieur de la musique de piano. Le romantisme était une période d’essor pour le jeu de piano virtuose : le piano était l’instrument de prédilection de d’innombrables musiciens et mélomanes. Aucun salon n’était complet sans un piano ; l’instrument était un symbole de statut social. On en jouait dans les salles de concerts, les salons, les palais, les églises et les cafés. Le poème symphonique No. 4 dite « Orpheus » de Liszt respire une ambiance méditative. Le poème symphonique No. 3 dite « Les Préludes » est surtout connu dans sa version symphonique – la version pour piano à quatre mains que vous entendez ici n’est que rarement interprétée. Composé entre 1845 et 1853, Liszt voulait au départ faire de cet ouvrage une introduction à une plus large composition chorale d’après des poèmes de Joseph Autran. Il abandonne l’idée et transforme l’ouvrage en une pièce symphonique autonome. Lors de ce concert, les deux pianistes italiens Marco Sollini et Salvatore Barbatano interprètent ces deux œuvres de Liszt. Le concert a été enregistré en 2015 à l’église San Marco, dans le village pittoresque de Ponzano di Fermo, dans le cadre du festival « Armonie delle sera », qui se tient chaque année dans la région des Marches.
06:00
Bach - Suite pour violoncelle no 5 en do mineur
En direct de l’église Saint-Barthélemy de Dornheim, en Allemagne, où Jean Sébastian Bach a épousé sa première femme Maria Barbara, le réputé violoncelliste néerlandais Anner Bylsma interprète la Suite pour violoncelle no 5 en do mineur, BWV 1011, du compositeur. Bach a probablement composé cette collection de six suites pour violoncelle solo entre 1717 et 1723. Ces œuvres sont considérées comme une partie intégrante du répertoire classique pour violoncelle, et mettent merveilleusement en lumière les possibilités polyphoniques de l’instrument. Comme c’est généralement le cas dans les suites baroques, chaque mouvement est basé sur un type de danse. Ainsi, la Suite no 5 s’ouvre par un prélude, et est suivie par six mouvements de danse, divisés en cinq sections : une allemande, une courante, une sarabande, deux gavottes et une gigue finale.
06:25
Von Biber - Missa Salisburgensis
En guise de commémoration de la Première Guerre mondiale, la France et la République tchèque ont offert au Pape un concert à la Basilique de Saint-Jean-de-Latran de Rome, le 25 octobre 2018. Le musicologue tchèque Václav Luks y dirige le chœur et l’orchestre de son ensemble Collegium 1704, qui interprètent des œuvres vocales sacrées de divers compositeurs baroques du 17e siècle. Le programme comprend « Te Deum » de Jean-Baptiste Lully (1632-1687) et « Missa Salisburgensis » d’Heinrich Ignaz Franz von Biber (1644-1704). De son vivant, Von Biber, l’un des plus grands compositeurs pour violon solo, était connu et imité à travers l’Europe. Il ne s’est pourtant pas limité au violon, et a également composé nombre d’œuvres de musique sacrée vocale, dont la « Missa Salisburgensis » est un excellent exemple.
07:55
Mosaïque Project - Quatuor pour piano et cordes
Ce concert unique en son genre célèbre la diversité et la richesse du Canada à travers les yeux et les oreilles de ses gens. Le Projet Mosaïque d’Ensemble Made in Canada propose une suite de quatuors pour piano commandés à 14 compositeurs canadiens, dont chaque pièce est inspirée par une région de notre grand pays. L’ensemble composé d’Elissa Lee (violon) Sharon Wei (alto), Rachel Mercer (violoncelle) et Angela Park (piano) est en voie de s’établir au rang des quatuors les plus réputés de la musique classique canadienne. Voyez- le à l’œuvre sur la scène du magnifique Partridge Hall de St Catharines, dans le cadre du dernier concert d’une tournée de deux ans en soutien au Projet Mosaïque.
08:59
CMIM Piano 2024 – Première épreuve: Adam Kałduński
Le pianiste Adam Kałduński (Pologne, 1996) interprète la Sonate en si mineur, K. 87, la Sonate en ré majeur, K. 96, et la Sonate en ré mineur, K. 517, de Domenico Scarlatti; la Ballade no 2 en si mineur, S. 171, de Franz Liszt; et l’Étude no 3 en si mineur « d’après Paganini-Liszt » de Marc-André Hamelin dans le cadre de la première ronde de l’édition 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM), entièrement consacrée au piano. Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:01
Beethoven - Symphonie no 3 en mi bémol majeur
Le chef d’orchestre suisse Philippe Jordan et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris ont enregistré le cycle complet des symphonies de Ludwig van Beethoven entre 2014 et 2015. Dans cette performance, Jordan dirige la Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op. 55, dite « Eroica », de Beethoven. Composée entre 1803 et 1804 dans un style qui rompt avec la tradition, cette symphonie est perçue comme un tournant dans l’œuvre de Beethoven ainsi que pour l’histoire de la musique occidentale dans son ensemble. Plus longue que toute symphonie précédemment composée, Eroica s’ouvre avec deux accords puissants qui remplacent l’introduction longue habituelle. Les violoncelles et les contrebasses introduisent ensuite le thème principal. Le deuxième mouvement, très lent, est une marche funèbre, suivie d’un scherzo rapide. Le quatrième et dernier mouvement est dominé par un thème tiré du ballet Les Créatures de Prométhée de Beethoven. Cette performance a été enregistrée à l’Opéra Bastille de Paris, en France, en 2014.
10:55
Bach – Partita no 2 et Sonate no 3
L’illustre violoniste allemande Isabelle Faust interprète deux compositions remarquables de J. S. Bach pour violon seul : la Partita no 2 en ré mineur (BWV 1004) et la Sonate no 3 en do majeur (BWV 1005). Les deux œuvres font partie des célèbres Sonates et partitas pour violon seul du compositeur (BWV 1001-1006). La Partita no 2 comprend quatre mouvements de danse, suivis du célèbre mouvement final intitulé Chaconne, une pièce monumentale du répertoire pour violon. Dans cette Chaconne, Bach présente un thème sur lequel il développe en continu une série de variations, explorant une gamme complexe de possibilités harmoniques. La Sonate no 3 comprend une longue fugue dans laquelle Bach emploie de nombreuses techniques contrapuntiques. Démontrant sa maîtrise technique de ces œuvres difficiles de Bach, Faust livre une merveilleuse performance captée à l’église Saint-Thomas de Leipzig, en Allemagne, en 2020.
11:53
Giovanni Sebastiano: L’influence italienne de Bach
Les réputés solistes Nancy Argenta (soprano) et Guillemette Laurens (alto) interprètent la version de Jean-Sébastien Bach du célèbre Stabat Mater de Gionvanni Battista Pergolesi en compagnie de l’ensemble baroque I Barocchisti, sous la direction de Diego Fasolis. Cette performance a été enregistrée à la Villa Medici Giulini. Bénéficiant d’une acoustique exceptionnelle, cette salle de concert construite en 1643 a été baptisée salle Zuccarelli en l’honneur de Francesco Zuccarelli, l’artiste qui a peint les magnifiques fresques ornant les murs de la salle à la fin du 18e siècle. En plus de la prestation musicale, cette diffusion sur les ondes de Stingray Brava comprend un court documentaire sur l’influence de l’Italie sur la musique de Bach.
12:51
Bach - Cantata "Ich habe genug", BWV 82
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.
13:15
Grieg - Concerto pour piano en la mineur, op. 16
Le chef d’orchestre Jan Latham-Koenig dirige l’Orchestre symphonique de Flandre dans une performance du Concerto pour piano en la mineur, op. 16, d’Edvard Grieg mettant en vedette le pianiste français Pascal Amoyel comme soliste. Grieg a composé cette pièce – son seul concerto – en 1868 en s’inspirant de la musique folklorique norvégienne. D’abord présentée le 3 avril 1869 à Copenhague, au Danemark, avec Edmund Neupert comme soliste, l’œuvre a été reçue avec enthousiasme par le public. La première norvégienne a eu lieu quelques mois plus tard. Cette performance a été enregistrée au Concertgebouw de Bruges, en Belgique, le 21 avril 2016.
14:05
Jerusalem International Chamber Music Festival
Le Jerusalem International Chamber Music Festival base sa réputation enviable sur son répertoire exceptionnel et la participation des meilleurs solistes actuels, qui sont autrement rarement appelés à partager la scène. Depuis sa création, le festival connaît un succès sans précédent qui se manifeste par des concerts systématiquement présentés à guichets fermés. Cette diffusion regroupe les moments mémorables de l’édition 2008 du festival, développée autour du thème de « l’esprit national » de la musique.
16:34
Saint-Saëns - Le Carnaval des animaux
Marin Alsop dirige l’Orchestre Britten-Pears dans une interprétation de Le Carnaval des animaux de Saint-Saëns. Enregistré à la salle de concert Snape Maltings de Snape Bridge, Angleterre, en 2018. Saint-Saëns a composé cette œuvre emblématique dans une petite ville d’Autriche en 1886, après une tournée qui s’est avérée désastreuse. À l’origine, la pièce a été composée pour deux pianos, deux violons, altos, violoncelles, contrebasse, flûtes, piccolos, clarinettes, harmonica de verre et xylophone. Dès le début, Saint-Saëns considérait cette pièce comme une œuvre ludique. Aujourd’hui, elle est devenue son œuvre la plus célèbre, et est fréquemment interprétée sous différentes adaptations.
17:08
Célébration de saint Patrick 2019
Armagh est l’une des villes les plus anciennes de l’Irlande, et c’est aussi l’endroit choisi par saint Patrick pour ériger sa première église de pierre. Nul endroit au monde n’est plus significatif pour l’honorer que la région où il a lui-même vécu. Cette émission transporte le public vers des lieux associés à saint Patrick et offre les meilleurs moments du concert annuel organisé à la cathédrale qui porte son nom. Joignez-vous à John Anderson, compositeur et présentateur, pour célébrer cet événement grandiose et porteur de réflexion qui rend hommage à saint Patrick. De nombreux chœurs se réunissent pour offrir une soirée de musiques et de paroles dans l’environnement superbe de la cathédrale. Enregistré le 9 mars 2019.
18:02
Bach - Sonate no 1 BWV 1014
La Sonate pour violon et clavecin No. 1 BWV 1014 est la première que Jean-Sébastien Bach ait composée avant 1725, probablement alors qu’il travaillait comme maître de chapelle à Köthen. On croit qu’il a écrit les sonates pour le prince Léopold et que, plus tard, il a adapté ces morceaux pour son usage personnel à Leipzig. C’est peut-être pour cette raison que les sonates sont bien jouables pour des amateursmais qu’elles contiennent également beaucoup de finesse, constituant aussi un défi pour les musiciens professionnels. Comme les «concertos brandebourgeois », ces œuvres ont été écrites pour former une série.
18:17
Opera Houses Around the World: Opéra de Lyon
Stingray Brava vous convie à un voyage à travers le monde dans les coulisses des plus grands opéras internationaux. Dans cet épisode, voyagez avec nous en France pour profiter d’une perspective privilégiée de l’Opéra de Lyon. Lorsque la grande roue mène les visiteurs au-dessus des toits de cette ville française, une voûte de verre attire immédiatement le regard parmi la mer d’édifices. L’Opéra de Lyon a été imaginé par l’architecte français Jean Nouvel (1945*), qui a placé une voûte d’acier et de verre au-dessus de la façade de style classique du bâtiment d’origine. Ce contraste intentionnel se veut une exploration du croisement entre tradition et innovation, l’expression de la culture classique vue à travers le prisme contemporain. Au-delà de l’architecture internationalement célébrée du bâtiment, ce documentaire décrit la transformation artistique de fond connue par l’opéra de Lyon, qui en a fait une institution adorée des Lyonnais et l’une des scènes les plus importantes d’Europe. Le succès de cette institution culturelle est notamment dû à son répertoire exceptionnel et à sa collaboration avec plusieurs autres opéras. Les intervenants à la source de cette métamorphose avaient pour objectif de créer un épicentre de la musique et des arts de la scène mettant en vedette de jeunes chanteurs dirigés par des chefs d’orchestre réputés, tels que Peter Stein et William Christie. Ce documentaire s’intéresse également à la forme artistique jugée la plus sacrée par le public français : le ballet. Un studio de danse — possiblement le plus beau au monde —, est situé dans la verrière au sommet du bâtiment et s’inspire du vocabulaire formel de l’Hôtel de Ville. Devant des vues panoramiques du centre historique de la ville, la troupe de 30 danseurs du ballet de l’Opéra de Lyon y répète en vue des quatre productions annuelles qu’elle présente au public.