00:00
Gluck - Iphigénie en Tauride
Iphigénie en Tauride est un opéra tragique du compositeur allemand Christoph Willibald Gluck. Écrite pour la scène française, l’œuvre est présentée pour la première fois en 1779 à l’Académie royale de musique à Paris où elle connaît un vif succès. Il s’agit de l’un des « opéras réformés » de Gluck, dans lesquels le compositeur visait à ce que la musique entre au service des textes dramatiques et de leur expression. Le livret, conçu par Nicolas-François Guillard, est écrit d’après la tragédie éponyme de Claude Guimond de La Touche, elle-même inspirée du dramaturge de la Grèce antique Euripide. Après la guerre de Troie, Iphigénie, qui devait être sacrifiée par son père Agamemnon, est enlevée par Diane et emmenée à Tauride, où elle devient haute prêtresse de la déesse. Dans cette production, Diego Fasolis dirige l’Orchestre National des Pays de la Loire et le Chœur d’Angers Nantes Opéra. Parmi les solistes, comptons notamment Marie-Adeline Henry, Charles Rice, Sébastien Droy, Jean-Luc Ballestra et Élodie Hache. Cette prestation a été enregistrée au Grand Théâtre d’Angers, en France, en 2020.
01:50
Célébration Mozart à Berlin
Présenté dans le somptueux décor de l’Opéra de Berlin – le Staatsoper Unter den Linden – ce concert est entièrement consacré à l’œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart. Ce gala présenté pour un soir seulement met en vedette les pièces les plus exubérantes du compositeur, interprétées par certains des plus grands chanteurs et musiciens internationaux. Le chef d’orchestre Julien Salemkour dirige le Staatskapelle Berlin, l’orchestre du Staatsoper Unter den Linden, ainsi que les solistes Nicolaj Znaider (violon), Thomas Quasthoff (baryton) et Sylvia Schwartz (soprano). Au programme de ce merveilleux concert, on retrouve l’ouverture de La clemenza di Tito, le Concerto pour violon n° 5, le lied Chi sa, chi sa, qual sia, le Concerto pour piano n° 23, l’aria Per questa bella mano, l’aria Papageno et le duo Papageno-Papagena tirés de La Flûte enchantée, et la Symphonie n° 40.
03:22
Gala de Berlin – 2010
Lors du gala du Nouvel An 2010, l’Orchestre philharmonique de Berlin livre une performance dirigée par Gustavo Dudamel, l’un des chefs d’orchestre les plus prisés autour du globe en raison de son énergie et de son talent exceptionnel. Il accueille la mezzo-soprano Elīna Garanča, devenue l’une des interprètes vocales les plus célèbres au monde en quelques années seulement. Le programme est composé de plusieurs œuvres de compositeurs français, notamment l’ouverture du Carnaval romain, op. 9 et « D’amour l’ardente flamme » de La damnation de Faust, op. 24 de Berlioz; « Mon cœur s’ouvre à ta voix » et « Danse bacchanale » de l’opéra Samson et Dalida de Saint-Saëns; ainsi que « Habanera », « Seguidilla » et « Chanson bohème » de Carmen de Bizet. Ce concert s’achève sur la Suite no 2, tirée du ballet El sombrero de tres picos de Falla.
04:51
Debussy - Trois Nocturnes
L’Europakonzert fait partie de la tradition du Berlin Philharmonic depuis 1991. En présentant un « concert européen » dans une ville différente d’Europe chaque année, les musiciens soulignent l’anniversaire de la fondation de l’orchestre le 1er mai 1882, et célèbrent le patrimoine commun du Vieux Monde. L’Europakonzert 1998 a été présenté dans un endroit fascinant et unique, le musée Vasa de Stockholm. Ce musée présente un bateau du 17e siècle de 69 mètres de longueur, près de 12 mètres de largeur et pesant 1 210 tonnes, qui s’est renversé et a coulé durant son voyage inaugural en 1628. Le Berlin Philharmonic, sous la direction de Claudio Abbado, présente un programme musical au diapason de ce magnifique cadre maritime. Les Nocturnes de Claude Debussy ajoutent un éclairage impressionniste lumineux et coloré à la soirée.
05:14
Chopin - Sonate pour piano no. 3
Frédéric Chopin est principalement connu pour ses œuvres pour piano. Bien qu’il ait surtout écrit de brèves compositions comme des ballades et des valses, cette sonate pour piano en quatre mouvements montre que Chopin maîtrisait également l’écriture de compositions plus longues. Il a composé cette dernière sonate pour piano en 1844 et l’a dédiée à la comtesse Emilie de Perthuis.
06:00
Bach - Suite pour violoncelle no 1 en sol majeur
En direct de l’église Saint-Barthélemy de Dornheim, en Allemagne, où Jean Sébastian Bach a épousé sa première femme Maria Barbara, le réputé violoncelliste néerlandais Anner Bylsma interprète la Suite pour violoncelle no 1 en sol majeur, BWV 1007, du compositeur. Bach a probablement composé cette collection de six suites pour violoncelle solo entre 1717 et 1723. Ces œuvres sont considérées comme une partie intégrante du répertoire classique pour violoncelle, et mettent merveilleusement en lumière les possibilités polyphoniques de l’instrument. Comme c’est généralement le cas dans les suites baroques, chaque mouvement est basé sur un type de danse. Ainsi, la Suite no 1 s’ouvre par un prélude, et est suivie par six mouvements de danse, divisés en cinq sections : une allemande, une courante, une sarabande, deux menuets et une gigue finale.
06:21
Gabriela Montero interprète Ravel et Montero
La pianiste vénézuélienne Gabriela Montero est accompagnée par le Youth Orchestra of the Americas, sous la direction de Carlos Miguel Prieto. Au programme du concert se trouvent le Concerto pour piano en sol majeur de Ravel et deux compositions signées par Montero elle-même : le Concerto latin et Improvisations. Ce concert est livré dans l’une des plus belles salles de spectacle au monde, le Teatro del Lago, situé au cœur des plaines de Patagonie. Cette salle, qui a ouvert ses portes en 2010 à Frutillar, est érigée sur la rive du deuxième plus grand lac du Chili, avec pour toile de fond un volcan coiffé de neige à longueur d’année. Dans une entrevue réalisée en complément du concert, Montero parle de la composition, de l’improvisation et de l’interprétation de ses pièces et d’œuvres d’autres compositeurs, ainsi que de son Venezuela natal, où elle ne se produit plus pour des raisons politiques.
07:53
Galaxymphony Strikes Back
L’Orchestre symphonique national du Danemark nous convie à un spectaculaire périple symphonique dans l’espace. Sous la direction du chef d’orchestre néerlandais Antony Hermus, l’orchestre propose une sélection musicale tirée des meilleurs films de science-fiction, tels qu’Avatar, Gravity, Interstellar et La Guerre des étoiles, signée par de grands compositeurs tels que John Williams, Hans Zimmer et James Horner. Les solistes de ce concert sont Tuva Semmingsen, Christine Nonbo Andersen, Steffen Bruun et David Bateson. Cette performance a été enregistrée au DR Koncerthuset de Copenhague, au Danemark, en août 2021.
09:21
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Simone McIntosh
La mezzo-soprano Simone McIntosh (Canada, 1991) interprète « Ah scostati! … Smanie implacabili » de l’opéra Così fan tutte de Wolfgang Amadeus Mozart; « Morgen » des 4 Lieder (op. 27) de Richard Straus; et « Dieu! Que viens-je d’entendre? », tiré de l’opéra Béatrice et Bénédict d’Hector Berlioz, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Elle est accompagnée de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
10:06
Bruckner - Symphonie nº 8
Considérée par Bruckner comme l’apogée artistique de sa carrière, la Symphonie n° 8 est parue dans le sillage triomphal de ses populaires Symphonie no 7 et Te Deum. Captée en direct du Severance Hall de Cleveland avec le Cleveland Orchestra, sous la direction de son directeur musical Franz Welser-Möst (depuis 2002), cette performance marque le quatrième volet du cycle Bruckner de l’orchestre.
11:42
Beethoven - Quatuors à cordes nos 3, 8 et 11
Le réputé quatuor à cordes français Quatuor Ébène a souligné le 250e anniversaire de naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827) avec un projet remarquable : l’enregistrement de l’ensemble de ses seize quatuors à cordes. Pendant cinq ans, les violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, l’altiste Marie Chilemme et le violoncelliste Raphaël Merlin ont plongé corps et âme dans ces 650 pages de musique en feuille, couvrant trois décennies de la prolifique carrière de Beethoven. Cet effort a culminé en six concerts captivants présentés à la Philharmonie de Paris à l’automne 2020. Le Quatuor Ébène a exploré toutes les facettes des quatuors à cordes de Beethoven, du dynamisme des quatuors à cordes de l’opus 18 aux quatuors Razumovsky, Les Harpes et Quartetto Serioso (opus 59, 74 et 95) de sa période intermédiaire, jusqu’à la profondeur de ses quatuors tardifs (opus 127 à 135). Dans ce programme, le Quatuor Ébène interprète le Quatuor à cordes no 3 en ré majeur, op. 18, no 3; le Quatuor à cordes no 11 en fa mineur, op. 95, dit « Quartetto Serioso »; et le Quatuor à cordes no 8 en mi mineur, op. 59, no 2, dit « Razumovsky ». Ce concert a été enregistré à la Philharmonie de Paris, le 23 novembre 2020.
13:08
The World of Opera - Teatro di San Carlo, Napoli
Stingray Brava vous convie à un voyage à travers le monde dans les coulisses des plus grands opéras internationaux. Dans cet épisode, voyagez avec nous en Italie pour profiter d’une perspective privilégiée du Teatro di San Carlo de Naples. Après avoir été détruit dans un incendie, l’opéra royal de Naples, appelé Teatro di San Carlo, a été reconstruit en un temps record sous la direction de l’architecte Antonio Niccolini (1772-1850) et a rouvert ses portes officiellement le 12 janvier 1817. Le bâtiment est l’exemple parfait de l’architecture classique de l’opéra italien des 18e et 19e siècles, et ne se distingue pas substantiellement des autres théâtres du pays, outre le fait qu’avec ses 3000 sièges et ses 6 étages de loges, le Teatro di San Carlo était à l’époque le plus grand opéra au monde, situé dans ce qui était alors la ville la plus importante d’Italie. Naples est l’un des lieux de naissance de l’opéra italien, et donc de l’opéra en général. À l’époque de la reconstruction de l’opéra, la ville était l’épicentre du style bel canto en raison des musiciens et des compositeurs réputés formés dans ses célèbres conservatoires, notamment Domenico Cimarosa (1749-1801) et Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736). Grâce à son orchestre exceptionnel, le Teatro di San Carlo était un véritable aimant pour les chanteurs virtuoses et les adeptes des airs de bravoure. Ce documentaire aborde la première de l’opéra Il trovatore de Verdi, présentée en 1853 à Naples, et offre un aperçu historique de la carrière de plusieurs illustres compositeurs italiens. À compter de 1815, Gioachino Rossini (1792-1868) a été nommé directeur artistique du San Carlo et y a présenté plusieurs de ses œuvres. Gaetano Donizetti (1797-1848) a dirigé l’opéra pendant 16 ans, et y a composé autant d’opéras, dont l’intemporel Lucia di Lammermoor (1835). Giuseppe Verdi (1813-1901), sans doute le compositeur d’opéra le plus célèbre de l’Italie du 19e siècle, a succédé à Donizetti et s’est élevé au rang de légende dès la première de l’opéra Alzira, en 1842. Verdi a maintenu son association avec l’institution, et en a notamment été directeur artistique pendant un an. C’est d’ailleurs à sa suggestion que la fosse d’orchestre a été construite.
13:35
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Vladyslav Buialskyi
Le baryton-basse Vladyslav Buialskyi (Ukraine, 1997) interprète « Aprite un po' quegli occhi » de l’opéra Les noces de Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart; « Vous qui faites l’endormie » de l’opéra Faust de Charles Gounod; et « Come dal ciel precipita », tiré de l’opéra Macbeth par Giuseppe Verdi, lors des demi-finales du volet Aria du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Il est accompagné de l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Jacques Lacombe. Cette performance a été captée à la Maison symphonique de Montréal.
13:48
Bach – Le Clavier bien tempéré nos 24
En 1722, alors que Johann Sebastian Bach habitait à Köthen, en Allemagne, il a publié un recueil de préludes et de fugues dans chacune des 24 tonalités majeures et mineures. Cette collection a été appelée Le Clavier bien tempéré, livre un, BWV 846–869. Environ deux décennies plus tard, Bach a compilé un deuxième recueil du genre à Leipzig, qui a été appelé Le Clavier bien tempéré, livre deux, BWV 870-893. Bach a composé ces pièces pour un « clavier » générique, pouvant comprendre le clavecin, le clavicorde, ou l’orgue. Malgré cette imprécision, ces pièces sont généralement reconnues comme certaines des œuvres les plus importantes de l’histoire de la musique classique occidentale. Dans cette diffusion, Joanna MacGregor joue les préludes et fugues nos 13 à 24 (BWV 858-869) du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach, enregistrées au Palau Güell de Barcelone, en Espagne, en 2010.