00:00
Rossini - L'occasione fa il ladro
L’occasione fa il ladro est l’un des cinq opéras en un acte – farsa giocosa – qui a permis au jeune Rossini de démontrer son génie. Cette farce au sujet de mariages arrangés, de renversements de rôles et d’autres confusions amoureuses est, du point de vue musical, le plus exubérant de ces cinq petits bijoux. Le chef d’orchestre Michael Hampe a créé une mise en scène parfaite dans le petit théâtre rococo du palais de Schwetzingen en 1992. Le cadre convient parfaitement au petit écran et la distribution, dirigée par Susan Patterson, Robert Gambill, Natale de Carolis, Monica Bacelli, Alessandro Corbelli et Stuart Kale offre une expérience musicale exceptionnelle. Le Stuttgart Radio Symphony Orchestra et le chef d’orchestre Gianluigi Gelmetti conservent la légèreté musicale de cette farce joyeuse, tout en établissant une référence pour la lecture de ces incomparables opéras de Rossini.
01:39
Mahler - Symphonie no 2
Bernhard Haitink dirige l’Orchestre philharmonique de Berlin et le Chœur Ernst Senff dans cette performance de la Symphonie no 2 de Gustav Mahler donnée à la Philharmonie de Berlin, en 1992. Le chœur final de l’imposante Symphonie no 2 sait émouvoir ses auditeurs à coup sûr. Le caractère épique de l’œuvre est non seulement dû à la taille impressionnante de l’orchestre et à l’usage d’un orgue et d’un soliste, mais également aux thèmes de la vie et de la mort qui y sont abordés. Les mélomanes avertis y reconnaîtront peut-être quelques lieder de la collection de pièces Knaben Wunderhorn, composée en début de carrière par Mahler. Les solistes sont Sylvia McNair (soprano) et Jard van Nes (contralto).
03:10
Liszt: Concerto piano n 1 & Mahler: Symphonie n 7
Saisissante, virtuose et spectaculaire : ces adjectifs décrivent parfaitement la musique pour piano de Franz Liszt. Profitez d’une performance scintillante de son Concerto pour piano no 1 en mi bémol majeur, livrée par l’incroyable virtuose russe Daniil Trifonov, accompagné de l’Orchestre philharmonique d’Israël sous la baguette de Kent Nagano. Comme rappel, Trifonov interprète Reflets dans l’eau, tirée des cycles Images de Debussy. L’orchestre clôt ce concert livré en 2014 à l’auditorium Charles Bronfman de Tel-Aviv avec la Symphonie no 7 de Mahler.
05:04
Martinů - Concertino pour trois pianos et cordes
L’ensemble italo-suisse Trio des Alpes, composé d’Hana Kotková (violon), de Claude Hauri (violoncelle) et de Corrado Greco (piano), et l’Orchestra da Camera di Mantova font équipe le temps d’une performance du Concertino pour trois pianos et orchestre à cordes, H. 232, du compositeur tchèque Bohuslav Martinů (1890-1959). Martinů était un artiste prolifique, qui nous a laissé plus de 400 pièces. Ce Concertino en quatre mouvements a été achevé 1933 et interprété pour la première fois par le Basler Kammerorchester, sous la baguette de Paul Sacher, en 1936. Entre 1931 et 1943, Martinů a composé plusieurs œuvres concertantes plus ou moins influencées par le « concerto grosso », forme musicale baroque dans laquelle un groupe de solistes dialogue avec un orchestre. Cette performance a été enregistrée au Teatro Bibiena de Mantua, en Italie, le 21 janvier 2016.
05:25
Beethoven - Sonate pour piano no 31 de Beethoven
Weer-klank, Pianoparels est une série de courts récitals livrés par dix pianistes sur les planches du Quatre Mains Klaviercentrum de Gand, en novembre 2020. Dans le cadre de cette série, Alexandros Sarakenidis interprète la Sonate pour piano no 31, op. 110, de Beethoven, suivie par la transcription pour piano signée Mikhail Pletnev de la suite Casse-Noisette de Tchaïkovski.
06:00
Beethoven - Concerto pour violon, Op. 61
Le violoniste israélien Itzhak Perlman et l’Orchestre philharmonique de Berlin interprètent le Concerto pour violon, op. 61 de Ludwig van Beethoven sous la direction de Daniel Barenboim. Beethoven a dédié son Concerto pour violon à son collègue Franz Clement, un important violoniste de l’époque. La première de la pièce a été présentée à Vienne en 1806. N’ayant malheureusement pas connu le succès escompté, la pièce a seulement été interprétée à une poignée de reprises au cours des décennies suivantes. Cependant, l’œuvre a connu un second souffle en 1844, lorsque le jeune violoniste Joseph Joachim, alors âgé d’à peine 12 ans, l’a interprétée avec la London Philharmonic Society, sous la direction de Mendelssohn. Depuis, le Concerto pour violon de Beethoven figure parmi les concertos les plus importants du répertoire classique. Cette œuvre réputée pour sa vaste gamme de cadenzas pose un grand défi technique et intellectuel, relevé avec brio par Perlman et l’Orchestre philharmonique de Berlin.
06:50
Bach – Le Clavier bien tempéré Livre 2 nos 13 à 24
En 1722, alors que Johann Sebastian Bach habitait à Köthen, en Allemagne, il a publié un recueil de préludes et de fugues dans chacune des 24 tonalités majeures et mineures. Cette collection a été appelée Le Clavier bien tempéré, livre un, BWV 846–869. Environ deux décennies plus tard, Bach a compilé un deuxième recueil du genre à Leipzig, qui a été appelé Le Clavier bien tempéré, livre deux, BWV 870-893. Bach a composé ces pièces pour un « clavier » générique, pouvant comprendre le clavecin, le clavicorde, ou l’orgue. Malgré cette imprécision, ces pièces sont généralement reconnues comme certaines des œuvres les plus importantes de l’histoire de la musique classique occidentale. Dans cette diffusion, Angela Hewitt joue les préludes et fugues nos 13 à 24 (BWV 882-893) du deuxième livre du Clavier bien tempéré de Bach, enregistrées à Wartburg in Eisenach, en Allemagne, en 2010.
08:08
Œuvres pour luth de J. S. Bach
Le luthiste français Thomas Dunford interprète une série d’œuvres pour luth de J. S. Bach dans ce concert de musique de chambre intimiste enregistré au Concertgebouw de Bruges, en Belgique, en 2017. Le programme comprend la Suite pour luth en sol mineur, BWV 995; la Suite pour violoncelle solo en sol majeur (arr. pour luth), BWV 1007; et la chaconne tirée de la Partita pour violon solo en ré mineur (arr. pour luth), BWV 1004. Né à Paris, Thomas Dunford (1988*) a découvert le luth à l’âge de neuf ans. Il a étudié au Conservatoire de Paris et à la Schola Cantorum de Bâle, et a participé à plusieurs classes de maître aux côtés de luthistes de renom, notamment Rolf Lislevand et Julian Bream. Il s’est produit dans le cadre des festivals européens les plus prestigieux, en solo comme au sein d’ensembles.
09:11
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Deepa Johnny
La mezzo-soprano Deepa Johnny (Canada/Oman, 1998) interprète Russkajaj pesnya de Georgy Sviridov; « Ja li v pole da ne travushka » des Sept Romances (op. 47) de Pyotr Ilyich Tchaikovsky; On Children de John Greer; « Blicke mir nicht in die Lieder! » et « Liebst du um Schönheit » des Rückert-Lieder (op. 44) de Gustav Mahler; et « Le spectre de la rose », tirée du cycle Les nuits d’été (op. 7) d’Hector Berlioz, lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:05
Naples - Capitale oubliée de la musique - partie 1
Du 23 août au 1er septembre de 2019, le Festival de musique ancienne d’Utrecht explorera l’héritage musical de Naples, une métropole culturelle marquée par les contradictions et la solidarité. Dans le documentaire Napoli – Music’s Forgotten Capital, le co-commissaire du festival Thomas Höft part à la recherche d’histoires provenant de cette ville mystérieuse.
10:29
Pianomania - Daniil Trifonov
Hannu Lintu dirige l’Orchestre Gulbenkian dans le cadre de ce concert à saveur finlandaise, mettant en vedette Cantus Articus, op. 61, d’Einojuhani Rautavaara et la Symphonie no 2 de Jean Sibelius. Le programme comprend également le Concerto pour piano, op. 54, de Schumann, une œuvre créée en 1841 par Clara Wieck, épouse du compositeur, et ici interprétée par Daniil Trifonov (1991). Trifonov, qui est devenu célèbre après avoir remporté le Concours international Tchaïkovski à Moscou et le Concours international de piano Chopin à Varsovie, a été qualifié de « plus grand virtuose classique contemporain » et de « pianiste le plus étonnant de notre époque ». Ce concert a été enregistré au grand auditorium de la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, en 2018.
12:19
Bruckner - Symphonie nº 7
Franz Welser-Möst dirige le Cleveland Orchestra dans une interprétation de la Symphonie n°7 de Bruckner. L’œuvre occupe une place singulièrement importante dans la production du compositeur. C’est avec cette pièce que Bruckner a finalement obtenu une large reconnaissance et elle est restée l’une de ses œuvres les plus populaires. La symphonie suit le format classique en quatre mouvements, et son cœur est un adagio long et profond, composé en mémoire de Wagner. Le premier mouvement commence par un thème vertigineux annoncé par les violoncelles. Le scherzo soulage l’atmosphère sombre de l’adagio précédent et la finale conclut la symphonie sur une note de joie débridée. Performance captée au Severance Hall, Cleveland, en 2008.
13:24
CMIM Voix 2022 - Demi-finale: Michael Lafferty
Le baryton Michael Lafferty (Royaume-Uni, 1996) interprète « Gruß » des Sechs Lieder (op. 48) d’Edvard Grieg; « Chera mï vstretilis » des 15 Romances (op. 26) de Sergei Rachmaninoff; « Ae Fond Kiss », extrait de Songs of the British Isles de Healey Willan; « Chanson du petit cordonnier » et « Chanson de la grenouillère », tirées des Three Métis Folk Songs from Saskatchewan de Malcolm Forsyth; « La lune blanche luit dans les bois » du cycle La bonne chanson (op. 61) de Gabriel Fauré; et Quatre poèmes de Guillaume Apollinaire (FP. 58) par Francis Poulenc lors des demi-finales du volet Mélodie du Concours musical international de Montréal 2022 (CMIM). Cette performance a été captée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
13:48
Berg - Sonate pour piano, op. 1
Le pianiste italien Andrea Molteni (1998) interprète la Sonate pour piano en si mineur, op. 1, d’Alban Berg. Molteni a commencé à étudier le piano à l’âge de six ans et a poursuivi ses études au Conservatorio di musica Giuseppe Verdi di Como, puis au Conservatorio della Svizzera Italiana de Lugano, où il a décroché une maîtrise magna cum laude en études avancées de la performance. En carrière, il s’est produit sur les planches de la Wiener Saal de l’Université Mozarteum de Salzbourg, du musée Scriabin de Moscou, du National Opera Center de New York et de plusieurs autres salles de spectacle internationales. Cette performance a été enregistrée au Verbrugghen Hall du Sydney Conservatorium of Music, en Australie, en 2023.
14:00
Couperin - Premier Livre: « Masterly Mix English »
Nous devons à François Couperin certaines des plus impressionnantes pages du 18e siècle consacrées au clavecin. Rassemblant plus de 220 morceaux en solo, ses quatre livres de pièces pour le clavecin renferment la majeure partie de ses plus grandes œuvres. Nous avons trouvé quatre prodiges des claviers et leur avons laissé la liberté de parcourir l’œuvre pour choisir leurs volumes préférés. Aujourd’hui, Aurélien Delage s’attaque à l’encyclopédique premier volume : la carte de visite d’un musicien polyvalent.
15:00
Beethoven - Symphonies et Concerto pour piano no 4
Iván Fischer dirige le Budapest Festival Orchestra (BFO) dans un concert consacré à la musique de Ludwig van Beethoven. Le programme débute avec la Symphonie n° 1 en do majeur, op. 21, suivie du Concerto pour piano n° 4 en sol majeur, op. 58, mettant en vedette Richard Goode (1943). Ce pianiste américain de renom est réputé pour son interprétation du répertoire de Beethoven. Il a notamment enregistré ses cinq concertos pour piano en compagnie du BFO et de Fischer, ce qui lui a valu les louanges de la critique et une nomination aux prix Grammy. En rappel, Goode interprète la sarabande tirée de Partita en si bémol majeur, BWV 825, de J. S. Bach. Le concert se termine au son de la célèbre Symphonie n° 5 en do mineur, op. 67, de Beethoven. Cette performance a été enregistrée sur les planches de la salle de concert nationale Béla Bartók de Budapest, en Hongrie, le 29 janvier 2017.
16:40
Bruckner - Symphonie No. 7
Lors de cette performance réalisée en 2019 à la salle Muziekgebouw d’Eindhoven, Hartmut Haenchen dirige Philharmonie Zuidnederland, qui interprète la Septième symphonie d’Anton Bruckner. D’une durée de 20 minutes, le magistral thème d’ouverture du premier mouvement préfigure une œuvre retentissante. Le doute et la tourmente ressentis tout au long de l’adagio, le second mouvement, sont réputés être la réaction de Bruckner à la mort de son idole, Richard Wagner.
17:44
Andrea Marcon dirige La Cetra Barockorchester
Andrea Marcon dirige La Cetra Barockorchester Basel et la mezzo-soprano Magdalena Kožená au 25e anniversaire de l’événement suisse Verbier Festival, en 2018. L’étendue du répertoire de Kožená semble infinie : épousant Cole Porter, Duparc, Mahler ou Martinu, sa voix de mezzo-soprano est miraculeuse. Cependant, malgré la richesse de sa carrière, la musique baroque conserve une place de premier choix, comme le prouve ce récital à l’église de Verbier filmé à l’été 2018. Démontrant une simplicité remarquable, il est caractérisé par une alternance entre l’interprétation vocale et de brèves œuvres instrumentales. Le programme illustre « l’amour aveugle », un thème véhiculé à merveille par le superbe Combattimento di Tancredi e Clorinda. Kožená y transforme l’église en théâtre : sur une scène aux décors élégants, avec une émouvante naïveté, la chanteuse s’empare de quelques accessoires pour improviser sur le récit. Grâce à son expressivité hallucinante, la légende médiévale prendre vie. Un moment extrêmement magnifique.
18:59
Bach - Sonate no 6 BWV 1019
La Sonate pour violon et clavecin No.6 BWV 1019 est la dernière des sonates que Jean-Sébastien Bach a composées avant 1725, probablement alors qu’il travaillait comme maître de chapelle à Köthen. On croit qu’il a écrit les sonates pour le prince Léopold et que, plus tard, il a adapté ces morceaux pour son usage personnel à Leipzig. C’est peut-être pour cette raison que les sonates sont bien jouables pour des amateurs mais qu’elles contiennent également beaucoup de finesse, constituant aussi un défi pour les musiciens professionnels. Comme les «concertos brandebourgeois », ces œuvres ont été écrites pour former une série, mais cette dernière sonate est la seule à compter cinq mouvements au lieu de quatre.
19:18
Schubert - Ouverture Rosamunde (D. 644)
Andreas Spering dirige la Philharmonie Zuidnederland dans cette interprétation de l’ouverture de Rosamunde (D. 644) de Franz Schubert (1797-1828) Le concert a été enregistré à Muziekgebouw Eindhoven aux Pays-Bas en 2015.
19:29
Monteverdi - Madrigaux, Livre III
Le compositeur italien Claudio Monteverdi (1567-1643) a composé neuf livres de madrigaux en cinq décennies, et a ainsi grandement contribué à la transformer de ce style musical, des pièces polyphoniques a cappella de la fin de la Renaissance aux madrigaux « concertato » du début de la période baroque, en misant sur la capacité de la musique à exprimer les émotions prévues au texte. En 2011, le ténor britannique Paul Agnew et le réputé ensemble de musique baroque Les Arts Florissants ont entamé l’enregistrement de huit livres de madrigaux de Monteverdi. Dans ce programme, Les Arts Florissant, sous la direction d’Agnew, interprète les madrigaux tirés du troisième livre. Publié en 1592, ce livre compte 20 madrigaux pour cinq voix. Cette performance a été enregistrée à la Cité de la musique de Paris, en France, en 2012.