00:00
Rossini - L'occasione fa il ladro
L’occasione fa il ladro est l’un des cinq opéras en un acte – farsa giocosa – qui a permis au jeune Rossini de démontrer son génie. Cette farce au sujet de mariages arrangés, de renversements de rôles et d’autres confusions amoureuses est, du point de vue musical, le plus exubérant de ces cinq petits bijoux. Le chef d’orchestre Michael Hampe a créé une mise en scène parfaite dans le petit théâtre rococo du palais de Schwetzingen en 1992. Le cadre convient parfaitement au petit écran et la distribution, dirigée par Susan Patterson, Robert Gambill, Natale de Carolis, Monica Bacelli, Alessandro Corbelli et Stuart Kale offre une expérience musicale exceptionnelle. Le Stuttgart Radio Symphony Orchestra et le chef d’orchestre Gianluigi Gelmetti conservent la légèreté musicale de cette farce joyeuse, tout en établissant une référence pour la lecture de ces incomparables opéras de Rossini.
01:39
Mahler - Symphonie No. 7
Le chef d’orchestre néerlandais Bernard Haitink dirige le Berliner Philharmoniker dans cette interprétation de la Symphonie no 7 de Gustav Mahler, enregistrée à la Berliner Filharmonie en 1993. Cette symphonie pour orchestre a été présentée pour la première fois en 1908 à Prague, sous la direction de Mahler lui-même. Quelques semaines plus tard à peine, la pièce avait déjà été interprétée aux Pays-Bas et en Allemagne, mais le public n’est pas tombé immédiatement sous le charme de ses mélodies. Composée de cinq mouvements, cette œuvre présente un plan tonal plus complexe que celui des symphonies précédentes de Mahler. Les deux premières parties de la symphonie, appelées « Nachtmusik », ou musique de nuit, sont inspirées de la toile La Ronde de nuit de Rembrandt. La finale, sans doute le passage le plus exubérant composé par Mahler, conclut la symphonie d’une façon aussi étrange que somptueuse.
03:03
Gala de Berlin - 2012
La veille du Nouvel An, l’Orchestre philharmonique de Berlin et Sir Simon Rattle présentent une performance avec Cecilia Bartoli, qui interprète certains arias tirés de son extraordinaire répertoire lors de leur concert annuel au Philharmonie, à Berlin. Sont également au programme : d’exaltantes danses de Brahms et de Dvořák, qui réunissent merveilleusement des caractéristiques propres au folklore slave ou hongrois. Le concert offre des extraits de Les Boréades de Rameau, soit une suite de danses, des gavottes et l’entracte; ainsi que les œuvres d’Handel « Scherza in mar la navicella » de Lotario, « Ah che sol...M’adoro l’idol mio » de Teseo et « Lascia la spina » d’Il Trionfo del Tempo e del Disinganno. Ces interprétations sont suivies de performances orchestrales, soit les Dances slaves de Dvořák (op. 46/1, no 4, op.72/4 et op. 46/3), la « Suite no 2 » de Daphnis et Chloé de Ravel et Danse hongroise no 1 de Brahms.
04:32
Rachmaninov - Concerto pour piano n° 4, op. 40
Fabio Luisi dirige l’Orchestre symphonique national du Danemark lors d’une puissante performance tirée des célébrations en l’honneur du 150e anniversaire du compositeur national du Danemark, Carl Nielsen. Aux côtés de l’ironique Symphonie no 6 de Nielsen, le concert présente la pianiste française de renommée mondiale Lise de la Salle en tant que soliste du Concerto pour piano no 4 de Rachmaninov. Ce concerto méconnu a disposé de trois versions distinctes pendant que le compositeur était encore vivant, et il est caractérisé par son mouvement chromatique audacieux et ses qualités évoquant le jazz. Luisi et de la Salle possédaient déjà de l’expérience avec ce morceau, car ils l’avaient interprété et enregistré ensemble auparavant. Cette performance a été captée au DR Koncerthuset de Copenhague, au Danemark, en 2017.
04:59
Schumann - Études symphoniques, op. 13
Après avoir enregistré l’ensemble des 32 sonates pour piano de Ludwig van Beethoven pour souligner le 250e anniversaire du compositeur, Riccardo Schwartz a décidé de se concentrer sur les œuvres pour piano solo de Robert Schumann. Dans cette performance, il interprète les Études symphoniques, op. 13, de Schumann. Composée entre 1834 et 1837, cette œuvre a d’abord vu le jour sous forme de thème accompagné de seize variations. Ce thème a été composé par Baron von Fricken, musicien amateur et père d’Ernestine von Fricken, à qui Schumann était fiancé en 1834. La pièce a d’abord été publiée en 1837, et contenait alors le thème et douze études (parmi lesquelles seulement neuf étaient qualifiées de variations). Quinze ans plus tard, en 1852, Schumann a publié une deuxième édition de l’œuvre, à laquelle il a éliminé deux études et révisé la composition pour piano. Le réputé pianiste italien Riccardo Schwartz (1986) a eu le privilège d’être dirigé comme soliste par plusieurs chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Gustav Kuhn et Yuri Temirkanov. Ses performances célébrées par la critique comprennent des récitals et des concertos pour piano et orchestre livrés sur diverses scènes prestigieuses.
05:36
Liszt/Wagner – Isoldens Liebestod
Le pianiste italien Costantino Catena interprète la transcription de Franz Liszt d’« Isoldens Liebestod », tiré de l’opéra Tristan und Isolde de Richard Wagner. Cette performance a été enregistrée à l’église du collège jésuite de Trapani, en Italie.
06:00
Rolando Villazón - One Night in Berlin
Le ténor franco-mexicain Rolando Villazón (1972) et la Südwestdeutsche Kammerphilharmonie Konstanz livrent un concert haut en couleur à la Philharmonie de Berlin, en 2006. Villazón interprète divers airs d’opéra italien signés Verdi, Rossini, Donizetti, Cilea et Mascagni, ainsi que des œuvres françaises de Massenet, notamment Ô Souverain, ô Juge, ô père, tiré du Cid, et Toute mon âme est là! Pourquoi me réveiller, ô souffle du printemps, tiré de Werther. Ses interprétations fascinantes en compagnie d’opéras et d’orchestres de renommée mondiale ont permis à Villazón de s’imposer comme l’une des plus grandes vedettes de la musique classique et l’un des ténors les plus importants de notre époque. Le quotidien The Times a même qualifié Villazón de « plus charmant des divos d’aujourd’hui ».
06:59
Œuvres pour violoncelle et piano de Schumann e.a.
À Genève, la ville où elle a passé la majeure partie de sa vie, la pianiste argentine Martha Argerich invite son partenaire musical de toujours, le violoncelliste Mischa Maisky, à prendre part à un concert de musique de chambre exclusif. Entre chaque pièce, Argerich s’ouvre à sa fille Annie Dutoit dans le cadre d’une entrevue intimiste traitant de leur relation et de musique. Le programme du concert comprend sept variations tirées de La Flûte enchantée de Ludwig van Beethoven; Fantasiestücke, op. 73, de Robert Schumann; Introduction et Polonaise brillante, op. 3, de Frédéric Chopin; « Lerchengesang » (no 2) tirée de Quatre chants sérieux, op. 70, de Johannes Brahms; et le largo tiré de la Sonate pour violoncelle en sol mineur, op. 65, de Chopin. Ce concert a été enregistré les 12 et 13 novembre 2020 à Genève, en Suisse.
07:52
Walton Concerto pour alto & Brahms Symphonie no 4
Robin Ticciati dirige le London Symphony Orchestra dans une interprétation de la Symphonie n° 4 de Brahms, tandis qu’Antoine Tamestit poursuit son Portrait d’Artiste avec le Concerto pour alto de Walton – une musique née de la jeunesse et de la maturité, mais unie par la passion. Lorsque le jeune William Walton présenta son Concerto pour alto en 1927, ce fut une sensation à travers l’Europe : un compositeur dans la vingtaine, redonnant vie à un instrument négligé avec une imagination et une puissance sans précédent. La Quatrième Symphonie de Brahms fut quant à elle sa dernière – mais il ne s’effaçait pas en douceur, chaque note y brûle d’un feu créateur. Ce concert réunit le génie de la jeunesse et une musique forgée dans une profonde expérience de vie. Au centre de tout cela se trouve le virtuose de l’alto Antoine Tamestit, renouvelant son partenariat artistique avec le chef d’orchestre Robin Ticciati. Ce concert a été enregistré le 14 octobre 2021.
09:13
CMIM Piano 2024 – Première épreuve: Seungmin Shin
La pianiste Seungmin Shin (Corée du Sud, 2004) interprète la Sonate en si bémol majeur, K. 281, de Wolfgang Amadeus Mozart; la Ballade no 4 en fa mineur, op. 52, de Frédéric Chopin; et « Sonata tragica » tirée du cycle pour piano Forgotten Melodies, op. 39 no 5, de Nikolai Medtner dans le cadre de la première ronde de l’édition 2024 du Concours musical international de Montréal (CMIM), entièrement consacrée au piano. Cette performance a été enregistrée à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.
10:03
Beethoven - Variations Diabelli, op 120
En 1819, l’éditeur de musique Anton Diabelli était occupé à collecter de l’argent au profit des familles qui avaient perdu leurs fils ou leurs pères à la guerre. Il écrivit un thème sur lequel il espérait que 51 compositeurs importants écriraient des variations, qu’il pourrait ensuite publier sous la forme d’un recueil. Les profits de cette publication étaient évidemment destinés aux familles infortunées. L’un de ces compositeurs était Ludwig van Beethoven. Au premier abord, le compositeur ne fut pas trop tenté, mais l’idée ne le quittait pas. Le résultat final est une série de compositions qui dure presque une heure.
11:02
Live à Aix-En-Provence
Timide et insaisissable, Grigori Sokolov est l’un des plus grands pianistes de notre époque. Ses performances laissent les critiques et le public sans voix, comme s’ils ne croyaient pas vraiment ce qu’ils venaient de vivre. En 2015, Sokolov a livré un magnifique concert regroupant des œuvres de Bach, Beethoven, Schubert, Chopin et Debussy au Festival international de piano de la Roque d’Anthéron, à Aix-en-Provence. Fidèle à son habitude, Sokolov offre aux spectateurs un moment musical magique et inoubliable. Le programme du concert comprend la Partita pour clavier no 1, BWV 825, de Bach; la Sonate pour piano no 7 en ré majeur de Beethoven; la Sonate en la mineur, op. 143 et Six moments musicaux de Schubert; ainsi que la Mazurka en la mineur et le Prélude n° 15 de Chopin; et le Prélude Canope de Debussy, trois pièces présentées en rappel.
13:24
Opera Houses Around the World: Semperoper Dresden
Stingray Brava vous convie à un voyage à travers le monde dans les coulisses des plus grands opéras internationaux. Dans cet épisode, voyagez avec nous en Allemagne pour profiter d’une perspective privilégiée du Semperoper de Dresde, monument conçu par le célèbre architecte du 19e siècle Gottfried Semper et considéré par plusieurs comme le plus bel opéra d’Allemagne. Avant d’imaginer le Semperoper, Semper a donné à la ville le Dresde un autre opéra : le Grosse Königliche a ouvert ses portes en 1842, mais a été rasé par les flammes en 1869. L’opéra suivant de Semper, construit sur une période de neuf ans, a pour sa part été détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Pendant quatre décennies, le Semperoper est demeuré en ruine sous la République démocratique allemande. Après un travail de restauration ardu et méticuleux, l’opéra a rouvert ses portes en 1985, en présence de quelque 150 000 spectateurs enthousiastes. Aujourd’hui, le Semperoper abrite le plus vieil orchestre symphonique d’Europe, le Sächsische Staatskapelle Dresden. Cet orchestre, anciennement appelé Hofkapelle, a été fondé il y a cela 450 ans et a été surnommé « la harpe magique » par le compositeur Richard Wagner. Ce dernier a été le maître de chapelle de la Staatskapelle de Dresde pendant six ans, et y a présenté les premières de Rienzi, du Vaisseau fantôme et de Tannhäuser. À compter du début du 20e siècle, la ville de Dresde a été associée à un autre compositeur célèbre : Richard Strauss a présenté la première de 9 de ses 15 opéras, dont Salomé, Elektra et Le Chevalier à la rose, au Semperoper, allant même jusqu’à qualifier cet opéra d’« Eldorado des premières »!
13:50
Telemann - Der am Ölberg zagende Jesus, TWV 1: 364
Le documentaire Jaroussky chante Bach et Telemann dresse le portrait d’un chanteur très spécial et de deux compositeurs d’exception. Quand Philippe Jaroussky chante des œuvres de Telemann et de Bach de sa voix angélique presque intemporelle, n’appartenant à aucune époque, il est évident que la force émotionnelle et la puissance purificatrice de la musique des deux compositeurs n’ont pas été perdues au cours des siècles. Les œuvres interprétées dans ce film sont Jesus liegt in letzten Zügen, la sinfonia tirée de Brockes-Passion, et Der am Ölberg zagende Jesus de Telemann, et la sinfonia tirée de Ich hatte viel Bekümmernis et Ich habe genug de Bach.