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Tchaïkovski - Iolanta
L’opéra « Iolanta », une œuvre tardive de Tchaïkovski, a été créé en 1892. L’opéra regroupe tous les éléments de l’art du compositeur russe : de belles mélodies, une structure claire et une passion sincère sous toutes sortes de formes. Cette production du Teatro Real de Madrid (2012) faisait partie d’un double programme, présentant « Iolanta » de Tchaïkovski et « Perséphone » de Stravinsky. Les deux œuvres représentent un idéal de beauté, de poésie et d’espoir. La progression de l’obscurité à la lumière sert de rite de passage, transformant l’attitude existentielle des personnages principaux. Chef d'orchestre: Teodor Currentzis. Solistes: Ekaterina Scherbachenko (Iolanta), Alexej Markov (Robert), Pavel Cernoch (Vaudémont), Dmitry Ulianov (King René), Willard White (Ibn-Hakia), Vasily Efimov (Alméric), Pavel Kudinov (Bertrand), Ekaterina Semenchuk (Marta), Irina Churilova (Brigita) & Letitia Singleton (Irina Churilova) Interprètes: Pequeños Cantores et Chœurs et Orchestre de Teatro Real.
01:48
Boulez dirige la Symphonie no 2 de Mahler
Pierre Boulez dirige l’orchestre le chœur de l’Opéra d’état de Berlin et l’orchestre de la Staatskapelle Berlin dans une performance de la Symphonie no 2 de Gustav Mahler. Ce concert s’inscrit dans une série d’événements soulignant le 80e anniversaire du chef d’orchestre et compositeur français. En raison de son approche sans compromis, la lecture qu’a faite Boulez de Mahler a toujours fasciné les critiques comme le public. Les chanteuses Diana Damrau et Petra Lang joignent leurs forces pour donner vie à la vision de Boulez pour cette œuvre gargantuesque. Ce concert a été enregistré à la Staatskapelle de Berlin en 2005.
03:18
The Babylon Hotel
Pour un soir seulement! Bienvenue dans le monde spectaculaire et décadent du Babylon Hotel, où la musique coule à flots comme un bon champagne. Dans ce concert unique, la bourgeoisie rencontre le monde interlope dans un heureux mélange d’euphorie et d’extravagance, de nostalgie et de plaisir, avec l’insouciance et l’exubérance caractéristiques de la vie nocturne des années 1920. Le concert regroupe des pièces tirées de films et de séries télé emblématiques, telles que Gatsby le magnifique, Burlesque et Babylon Berlin, interprétées par l’Orchestre symphonique national du Danemark et le DR Big Band, sous la baguette de Miho Hazama. Le concert met également en scène l’ensemble Moka Efti Orchestra, les chanteurs Madame le Pustra, Emma Smith, Mademoiselle Karen, Jakob Munch et Nikko Weidemann, ainsi que les danseurs de la troupe Sweet Burlesque. Cette performance a été enregistrée au DR Koncerthuset de Copenhague, au Danemark, en mai 2023.
04:46
Mozart - Divertimento no 11, K. 251
Les solistes de l’Orchestre du Festival de Lucerne présentent Divertimento no 11 en ré majeur, K. 251, de Wolfgang Amadeus Mozart, également connu sous le nom de Nannerl-Septet. Le compositeur a produit cette œuvre en 1776, probablement pour souligner la fête du prénom de sa sœur Maria Anna, surnommée « Nannerl ». Ce septuor a été composé pour hautbois, deux cors, deux violons, alto et contrebasse. Ce concert a été enregistré en 2020 au Palais de la culture et des congrès (KKL) de Lucerne, en Suisse.
05:14
Beethoven - Sonate pour piano no 32, op. 111
Comment pouvons-nous pénétrer dans l’esprit créatif de Beethoven, tout particulièrement pour comprendre ce que signifiait la perte considérable de son ouïe lors des dernières années de sa vie? Le plus récent enregistrement des Sonates pour piano, opus 109, 110 et 111, de Beethoven par le pianiste Tom Beghin constitue une exploration artistique de la façon dont la musique du compositeur a été façonnée par l’environnement de travail qu’il a créé avec ses collègues et amis. Beghin interprète non seulement la trilogie de chefs-d’œuvre pianistiques sur une magnifique nouvelle réplique du piano Broadwood de Beethoven, mais il utilise également une reconstruction de la Gehörmaschine, soit la prothèse auditive qui était installée sur le piano du compositeur pour lui permettre de continuer de créer de la musique malgré le déclin de son audition. « Tu entends mieux lorsque tu places ta tête sous cette machine, n’est-ce pas? », a jadis demandé André Stein à Beethoven. Deux siècles plus tard, nous pouvons nous aussi placer notre tête sous la machine et nous demander : « Entendez-nous Beethoven différemment? » Beghin nous invite à pénétrer dans la machine, pour ressentir et entendre l’essence des vibrations exubérantes et irrésistiblement poétiques de Beethoven. Inside the Hearing Machine est une invitation au cœur du terrain de jeu multisensoriel d’un compositeur sourd pour qui la machine était plus qu’une prothèse auditive, et qui interagissait avec son instrument à l’aide de bien plus que le simple son.
06:00
Le German Brass joue Bach
L’ensemble German Brass livre quelques-uns des airs les plus populaires de Bach dans des arrangements pour cuivres à couper le souffle. Enregistré en direct de la magnifique église Saint-Thomas de Leipzig, ce concert comprend des pièces intemporelles du légendaire compositeur allemand, telles que Toccata et fugue en ré mineur, l’Adagio en sol mineur et Jesus bleibet meine Freude. Le German Brass figure parmi les ensembles de cuivres les plus populaires de notre temps, et regroupe des musiciens provenant des meilleurs orchestres allemands, notamment les orchestres philharmoniques de Berlin et de Munich. Offrant une vue complète de l’église pour laquelle Bach a conçu la plupart de ses œuvres et tirant parti de l’acoustique exceptionnelle de la salle, cet enregistrement de pointe est une véritable fête visuelle et auditive, et une célébration parfaite de l’œuvre de Bach.